Ils ont également été entretenus, au cours d’un séminaire tenu le 12 novembre à Ebolowa, sur la gestion des conflits.

Les sous-préfets au quotidien sont appelés à résoudre, sous diverses formes, à régler les différents conflits dont certains sont parfois pointus et complexes, nécessitant de lui, expertise et professionnalisme. D’où la tenue à Ebolowa, le 12 novembre 2013, d’un séminaire sur le renforcement des capacités de ceux-ci, en matière de gestion des conflits. La rencontre a été axée sur le thème non moins évocateur, à savoir : « Le sous-préfet et la gestion des conflits ». Pour Jules Marcellin Ndjaga, gouverneur de la région du Sud qui a présidé les travaux, les exposés prévus au programme de cette rencontre ont eu pour ambition de contribuer à la consolidation d’une véritable gouvernance territoriale dans le pays, par le renforcement des capacités managériales en gestion des frontières, des questions foncières et domaniales et du maintien de l’ordre des chefs de terre du Sud.

Beaucoup d’espoir fondé repose désormais sur ces hommes de terrain au bout de leur formation, notamment : l’actualisation et l’harmonisation des méthodes utilisées dans le processus de la gestion des conflits, l’assimilation des procédures et organes intervenant dans la gestion des conflits frontaliers inter-état d’une part, et ceux opposant différentes circonscriptions administratives d’autre part, la conduite d’une bonne négociation en vue d’un retour à la paix, la maîtrise des différentes modalités et procédures de gestion foncière et domaniale ; ainsi que le rôle du sous-préfet en ces matières. Tout ceci conduirait indubitablement à la sauvegarde des frontières nationales et internationales du Cameroun ; à la gestion des opérations de maintien de l’ordre public, à la gestion des litiges liés aux limites entre unités administratives d’une part et entre collectivités traditionnelles, d’autre part.