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Dossier de la Rédaction

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La Séléka de nouveau pointée du doigt en RCA

Au moins trois décès décriés après de récentes actions des combattants de l’ex-rébellion.

Le dernier incident rapporté par la presse est le vol d’une moto par deux membres présumés de l’ex-rébellion Séléka lundi dernier au quartier Castor à Bangui, la capitale centrafricaine. Des jeunes entreprennent de poursuivre les deux voleurs qui n’ont d’autre choix que de se réfugier dans une concession, elle-même rapidement assiégée. C’est alors que l’un des malfrats dégoupille et lance une grenade. Au moins deux banguissois sont tués, un jeune homme et une fillette de huit ans. Même si la presse locale n’a pas indiqué ce qu’il est advenu des meurtriers, toujours est-il que la veille dimanche, l’on avait déjà enregistré au moins un mort et de nombreux blessés. C’était après l’assassinat d’un ancien ministre délégué à la Défense et ancien membre de la garde de François Bozizé, tué par un élément de l’ex-coalition rebelle au quartier Miskine, cette fois dans le 5e arrondissement de la capitale, selon des sources concordantes. Des habitants en colère auraient entrepris d'ériger des barricades sur la voie publique pour exprimer leur mécontentement après cet incident. Des troupes de l'ex-rébellion n’ont pas tardé à arriver sur les lieux, ouvrant le feu pour disperser les manifestants. Plusieurs d’entre eux ont été blessés. Des éléments de la police et de la gendarmerie centrafricaines ainsi que des troupes de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) ont dû être déployés dans le secteur pour rétablir le calme.

Selon une source au sein de la Fomac, « depuis deux semaines environ, les incidents avec la Seleka se multiplient. Quand ce n'est pas un assassinat, c'est un pillage ou un vol ».

Par ailleurs, vendredi dernier, la France et les Etats-Unis ont exigé l’arrêt de l’intégration des membres de la Séléka dans l’armée, lors de la troisième réunion du Groupe de Contact International sur la RCA à Bangui. Les représentants des deux pays ont évoqué la nationalité des ex-rebelles (bon nombre d’entre eux sont des étrangers, ndlr), leur culpabilité présumés dans certains crimes, et le nombre trop élevé de combattants à intégrer, qui pourrait entraîner un « déséquilibre » dans l’armée, avec ses « conséquences ».

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