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Dossier de la Rédaction

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Noble ambition

A l’occasion du 3e congrès ordinaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), tenu à Yaoundé quelques semaines avant sa brillante réélection à la magistrature suprême il y a un peu plus de deux ans, Paul Biya avait pris l’engagement de « transformer le Cameroun en un chantier de l’émergence». A travers notamment une accélération de la croissance, permettant de donner un coup de fouet à la création des richesses, dans un environnement plus propice aux affaires. Un accent étant mis sur le développement des investissements, la création des emplois, une diversification des infrastructures.

La visite de travail que le chef de l’Etat entame ce jour dans le Littoral et plus précisément à Douala, s’inscrit en droite ligne de cette préoccupation présidentielle, qui représente un axe majeur de son agenda dans les prochains mois et années. Il s’agit pour Paul Biya de forger un avenir viable pour le pays à travers une valorisation optimale et méthodique de ses potentialités tant naturelles qu’humaines.

C’est assurément la voie royale pour améliorer de manière substantielle les conditions de vie d’une frange importante de la population, particulièrement dans les zones rurales et à la périphérie des centres urbains. L’objectif ultime étant de faire reculer la pauvreté à travers ces couches défavorisées, particulièrement vulnérables.

Dans son discours de campagne le 6 octobre 2011 à l’occasion de la présidentielle tenue trois jours plus tard, Paul Biya avait clairement exhorté les investisseurs à contribuer à la valorisation de ces potentialités. « Je demande aux chefs d’entreprises d’avoir confiance en l’avenir, de développer leurs affaires, de créer des entreprises et surtout de favoriser l’emploi en faisant confiance à nos jeunes qui sont de mieux en mieux formés et désireux de participer à la marche de notre pays vers l’émergence », avait-il alors déclaré.

Il est loisible de constater que la noble ambition du président de la République pour le Cameroun a trouvé un écho favorable non seulement auprès de ses concitoyens, mais aussi auprès de la communauté financière internationale, ainsi que des investisseurs privés étrangers. Comme l’atteste du reste la nouvelle vitalité observée depuis quelque temps dans la réalisation des projets structurants dans la capitale économique. Qu’il s’agisse du deuxième pont sur le Wouri d’un coût de plus de 100 milliards de F, à réaliser notamment grâce à un financement de l’Agence française de développement (AFD) ou de la centrale à gaz de Logbaba, dont le coût d’investissement est de 105 milliards de F, toutes ces réalisations,  fruits des partenariats français et britannique attestent du regain de confiance des milieux financiers envers le Cameroun. Et augurent de lendemains meilleurs pour l’économie nationale dont la priorité depuis le début du septennat en cours est l’accélération de la relance de la croissance.

Il n’est donc pas surprenant que Paul Biya ait tenu à lancer personnellement les travaux des barrages de Memve’ele et Lom-Pangar en vue de résorber le déficit énergétique qui plombe l’économie nationale et se soit rendu en France, puis en Turquie pour y mener des opérations de charme en direction des patrons de ces pays. Son retour ce jour à Douala traduit non seulement sa volonté de faire de cette cité « une métropole économique moderne, conçue pour faciliter les échanges entre nos régions et entre les pays de la sous-région », mais marque aussi sa détermination à imprimer à l’économie nationale une nouvelle dynamique en vue de mettre définitivement le Cameroun sur les rails de l’émergence.

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