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Dossier de la Rédaction

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La protection du vergerCacao-café renforcée

L’évaluation des activités du programme y relatif faite lors du Comité de pilotage tenu jeudi à Yaoundé.

« Les filières cacao-café sont parmi celles qui procurent les devises au Cameroun. C’est pour cette raison qu’elles méritent autant d’attention ». Dixit Patrice Mvondo Nna, président du Comité de pilotage du Projet d’appui à la lutte antifongique dans les filières cacao-café (Palaf2c). C’était jeudi à Yaoundé lors de la deuxième session dudit Comité. A cette occasion, le coordonnateur national du Palaf2c, Marcel Ntang Nkama, a affirmé que rendu à sa troisième année, le projet est en train d’atteindre l’objectif de départ qui est d’assurer la couverture phytosanitaire de 10 % du verger national cacao et café en trois ans. « En 2014 nous allons distribuer les produits pour atteindre un taux de couverture de 11,3%. Soit 67 893 ha de superficie totale couverte pour toute la durée du projet contrairement au taux de 10 % initialement prévu », a-t-il déclaré.

En 2014, le Palaf2c prévoit d’effectuer 30 sessions de formation pour former 1 710 producteurs de 400 brigades villageoises d’intervention phytosanitaire. Des mesures envisagées au niveau du traitement du verger par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) en vue d’atteindre l’objectif de production annuelle de 600 000 t de cacao, 35 000 t de café arabica et 125 000 t de café robusta à l’horizon 2020. « Il y a six ans qui nous séparent de cette échéance et la tâche est ardue », a indiqué le président du Comité de pilotage.  A ce sujet, le coordonnateur national du Palaf2c indique que des sondages effectués auprès des producteurs montrent des résultats satisfaisants des effets induits par ces appuis en termes d’accroissement de la production. « Ces effets seront plus perceptibles si on associe à la lutte antifongique, la lutte contre les insectes nuisibles. « Le Minader a recommandé que la prochaine phase intègre ces deux aspects de lutte », conclut-il. Coût total consacré à l’achat de ces produits 1,2 milliard de F. Pour l’année 2013, un million de sachets de fongicides ont été utilisés pour 25 538 ha couverts.

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