Les guichets ont ouvert depuis jeudi, mais l’affluence est attendue dès ce vendredi.
Les Lions peuvent compter sur leurs fans inconditionnels. Depuis jeudi matin, les billets du match Cameroun-Tunisie de dimanche prochain à Mfandena sont mis en vente.
Au total, 35 740 tickets émis et déposés dans cinq points de vente de la ville de Yaoundé (Fécafoot-Stade Omnisports-Injs-Commissariat central n° 1 et Casino). Les inconditionnels ont pu le constater, deux points de vente ont été ajoutés. Cela fait suite « à la demande pressante des vendeurs à la sauvette du marché central et autres supporters de voir des points de vente au centre ville », explique le directeur des stades, Bernard Jean-Philippe Obama. Depuis mercredi, certains étaient inquiets. Même si ce n’est pas encore la grande affluence.
Les tarifs pour Mfandena sont de 1000, 2000, 5000, 10 000 et 40 000 F, selon la tribune. Jusqu’à samedi en fonction des tendances, les billets seront vendus dans la limite de 10 places par acheteur « pour éviter l’inflation », poursuit notre source. Cameroun-Tunisie est un match « à haut risque » pour beaucoup. Du fait du risque élevé, Bernard Jean-Philippe Obama met en garde « lors des matchs dangereux, il faut éviter d’emmener les enfants ».
La rencontre entre Lions indomptables et Aigles de Carthage de dimanche a été avancée de 30 minutes. Lors du pass, une petite précision est faite par les vendeurs : « le match débutera à 15 h pour des raisons indépendantes de notre volonté », glisse-t-on sourire en coin. « Nous avons avancé la rencontre à 15 h tout simplement parce qu’en ce moment, nous assistons à de fortes pluies dans la ville de Yaoundé. Lorsqu’il pleut, il nous faut 20 minutes au moins pour voir les eaux s’infiltrer », explique le directeur des stades. Jusqu’au moment où nous mettions sous presse hier, aucun chiffre n’était disponible sur la quantité de tickets vendus. selon l’expérience de certains, on apprend que lors des rencontres des Lions, le pic des ventes est souvent atteint deux jours avant le match. « Les gens font la queue et il devient difficile de les gérer au même moment », confie notre source, rôdée dans l’organisation de ce type de rencontres.
