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Gagner ensemble

http://cameroon-tribune.cmLoin des yeux, près du cœur. Pas besoin d’un sondage pour comprendre que le commun des Camerounais a désormais l’esprit tourné vers le Brésil qui accueille la Coupe du monde de football en 2014. Dans la réalité, des milliers de kilomètres séparent encore le Cameroun du pays du roi Pelé. Pour s’inviter au plus grand rendez-vous du football mondial, il faudra franchir l’ultime obstacle de taille, l’équipe nationale de Tunisie. C’est pourquoi les Lions indomptables, désormais à 90 minutes de leur septième qualification pour le plus grand rendez-vous du football mondial ne sont pas encore fixés sur le sort qui les attend. Le match de dimanche contre les Aigles de Carthage représente un double challenge pour les Lions. D’une part, atteindre un record inégalé en Afrique en matière de participation à la Coupe du monde, et d’autre part, remporter une victoire sur soi-même en terminant en beauté la phase qualificative qui semblait largement compromise. Pour aller plus loin, il est impérieux de mettre sur pied, même à titre  provisoire, une force opérationnelle. Cette task force qui aura pour unique mission la qualification sera basée sur un nouvel état d’esprit mettant en avant des valeurs d’altruisme, de sacrifice, de solidarité et de confraternité. L’histoire relativement récente du football mondial nous enseigne que la véritable force d’une équipe réside moins dans un hypothétique exploit individuel que dans la solidité du collectif. Les plus grandes équipes avec le plus grand nombre de stars confirmées, à l’instar du Brésil des années 70 ou de l’Espagne d’aujourd’hui, sont paradoxalement des formations où le talent individuel se noie dans le jeu collectif au point de faire rayonner uniquement l’équipe dans son ensemble.  Le match de dimanche devrait, entre autres, servir de révélateur au « vivre ensemble » des Lions qui doivent littéralement se transcender pour gagner.

   Sur le papier, l’adversaire du jour n’est pas une montagne infranchissable. Ayant arraché un précieux point au match-aller, le Cameroun a toutes les chances de s’imposer à domicile. A condition de marquer et de ne pas encaisser. Ce qui n’est pas chose aisée face à des Tunisiens  difficiles à manœuvrer et portés vers l’offensive. Ne nous y trompons pas, cette Tunisie ne vient pas à Yaoundé pour défendre. Il faudra s’attendre à ce qu’elle bouscule les nôtres dès l’entame de la partie pour mieux surprendre une défense souvent lente à réagir. Certains observateurs vont  même jusqu’à considérer le match nul  vierge de la première manche comme un piège. Survoltés,  véloces, collectifs, avides de grands espaces, les Tunisiens voudront faire la décision très tôt pour ensuite tuer le match. Attention surtout au premier quart d’heure qui pourrait tout changer, dans un sens comme dans l’autre.

Déjà au bord du gouffre lors du match-aller, les Camerounais sont à même de comprendre qu’on ne peut plus compter uniquement sur la baraka pour aller au Brésil. Le public attend de voir un bloc- équipe plus ou moins remanié, concentré du début à la fin sur l’objectif et qui aura, pour une fois, laissé tous les problèmes aux vestiaires ; le seul intérêt à défendre sur le terrain étant celui du pays, du Cameroun, du drapeau tricolore. Le dénouement de la rencontre se fera en grande  partie sur le plan tactique. Il y a fort à parier qu’après des lézardes observées au match-aller, le dispositif camerounais pourrait subir quelques réaménagements en vue d’apporter plus de complémentarité entre les lignes. Même sans vouloir expérimenter un nouveau système de jeu, il apparaît à l’analyse  que pour un match aussi décisif, un jeu par compartiments décalés devrait céder la place à la solidarité. Il n’est point besoin de remonter au « football total » du mythique Ajax Amsterdam pour comprendre la nécessité, en ces temps de disette, d’envisager un jeu offensif basé sur le mouvement et la permutation des postes durant les matchs. Ainsi, au lieu de compartimenter l’équipe dans un dispositif figé, il n’est  pas exclu à certains moments de faire participer tous les joueurs à toutes les phases de jeu, offensives ou défensives, en fonction  des nécessités. Aux Lions souvent timorés en début de rencontre, il n’est pas inutile de rappeler que l'usage du pressing haut et de la polyvalence des joueurs sont des données inhérentes au football moderne.  Ce qui suppose évidemment des capacités physiques et techniques. Au-delà des réminiscences d’un passé trop récent, des ravages d’un environnement plus ou moins vicié, des problèmes personnels et autres rancunes plus ou moins tenaces, il reviendra aux joueurs de se convertir à une seule religion : gagner ensemble.http://cameroon-tribune.cm

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