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Dossier de la Rédaction

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Energie, la bataille décisive

La réaffirmation vendredi dernier à Douala par le président Paul Biya de la place et du rôle prépondérant de l’énergie dans sa stratégie de développement du Cameroun n’aura pas surpris les observateurs attentifs de la marche de notre pays vers le progrès. Ainsi qu’en atteste une série d’actions éloquentes qu’il conduit dans ce secteur depuis bien longtemps déjà. Des actions découlant du reste d’un constat troublant : ménages et entreprises peinaient à accéder à l’électricité pour satisfaire leurs besoins respectifs, alors que le triangle national a le deuxième potentiel hydro-électrique de toute l’Afrique. Un peu comme tel qui périrait de soif près d’une source d’eau potable et rafraîchissante.

Il devenait impératif, dès lors, de rompre avec ce paradoxe. Encore fallait-il réunir tous les paramètres indispensables pour y parvenir. Ce ne sera pas une mince affaire, principalement à cause des méfaits de deux décennies d’une crise économique sévère. Sans que soit entamée cependant la détermination du chef de l’Etat d’œuvrer à la maîtrise de la donne énergétique.

En témoignent, entre autres, ses prescriptions fermes à l’endroit du gouvernement fin octobre 2003. On se rappelle, dans cette mouvance, que le président de la République créa le 12 décembre de la même année un Comité de pilotage énergie dont il nomma les  premiers membres quelques jours après. L’expertise avérée des personnalités qui formaient ce Comité les amena à faire  des propositions pertinentes qui, malheureusement, tardèrent à être mises en œuvre, accentuant au fil des ans le déficit énergétique. Plus près de nous, dans son discours de prestation de serment du 3 novembre 2011, le président Paul Biya, après avoir fixé le cap, a arrêté la méthode, la voie à suivre par ces quelques mots : « Le temps est à l’action ».

Deux ans plus tard, les résultats parlent d’eux-mêmes : le chef de l’Etat a présidé le 15 juin 2012 la cérémonie de pose de la  première pierre du barrage hydro-électrique de Memve’ele d’une capacité de production évaluée à 201 MW ; le 3 août 2012 il s’est rendu à Lom-Pangar pour une cérémonie similaire. L’ouvrage comportera notamment un barrage réservoir de 6 milliards  de mqui permettra de réguler le débit du fleuve Sanaga et, ce faisant, d’accroître la productivité des barrages construits en aval. La réalisation de ces deux projets avance normalement à l’instar du barrage de Mekin d’une capacité de production de 15 MW.

Quant à l’accord de développement relatif à la mise en œuvre  du projet de construction du barrage hydro-électrique de Nachtigal, il a été signé en présence du Premier ministre, chef du gouvernement le 2 novembre dernier par le ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna, représentant le Cameroun et de plénipotentiaires de Electricité de France (EDF), de la Société financière internationale (SFI) et de Rio Tinto Alcan.

En attendant la livraison des chantiers, on retiendra que la centrale à gaz de Kribi, d’une capacité de 216 MW est fonctionnelle depuis février dernier et que la centrale à gaz de Ndogpassi (Douala) d’une capacité de production de 1.415.000 m3, a été inaugurée vendredi. Toutes ces actions inscrites dans la politique des Grandes Réalisations,  et qui permettront  dans les prochaines années non seulement de résorber le déficit énergétique national mais aussi d’exporter de l’énergie, sont impulsées par un Paul Biya plus que jamais déterminé à gagner la bataille de l’énergie. Selon ses propres termes, le Cameroun avance, « avec prudence, mais résolument ». Tant mieux pour l’avenir du pays.

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