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Dossier de la Rédaction

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E-Post, les premières applications testées

Une quinzaine de bureaux de poste opèrent en phase pilote, en attendant la réception définitive du projet d’ici la fin de cette année.

Le bureau de poste de Bastos à Yaoundé reflète déjà en partie l’image de ce que sera la « nouvelle » poste camerounaise une fois le projet e-post entièrement fonctionnel. Vu de l’extérieur, c’est un bâtiment visiblement relooké. Ici, comme dans les 14 autres bureaux de poste répartis dans la ville de Yaoundé, on expérimente déjà le PIS (Postal Integrated System), l’une des applications du projet e-post pour le suivi en temps réel des colis. « Pour l’instant, on enregistre juste les colis déposés et on les sauvegarde », lance la caissière. A la poste centrale par contre, où le PIS est installé depuis mars dernier, les caissières semblent déjà bien manier l’application et l’équipement qui va avec : écran, clavier, souris, téléphone IP, vidéophone. Tout se déroule sous l’œil bienveillant d’une caméra de surveillance relié au Data Center. Il y a même un strapping, une machine pour l’emballage automatique des colis.

A Bastos comme à la poste centrale, chaque bureau de poste comporte un local technique. On y retrouve tous les équipements nécessaires à l’interconnexion et directement reliés au Data Center. Des fils et des serveurs stockés dans des armoires appelés « Racks ». Soit trois au total. Une pour l’arrivée des câbles à fibre optique, une autre pour le convertisseur du signal optique en numérique et vice-versa et le dernier pour les batteries. Une fois que leur fiabilité aura été prouvée, ces équipements seront installés dans l’ensemble des bureaux de poste, soit 234 au total pour assurer l’interconnexion. Tout semble fin prêt pour la mise en marche de la poste numérique. D’après Lucien Nana Yomba, directeur général adjoint de la Cameroon Postal Services (Campost), la réception définitive du projet devrait intervenir d’ici la fin de cette année.

La construction du Data Center à Yaoundé par la société Huawei Technologies Co Ltd est achevée. L’édifice comprend plusieurs compartiments : la salle des générateurs (où sont installés deux groupes électrogènes) ; la salle des cuves (abritant un réservoir de gasoil d’une capacité de 5 000 litres avec une autonomie de cinq semaines), la salle d’énergie (lieu de stockage des batteries) ; la salle de supervision (où les applications sont monitorés par des hommes), la salle de surveillance (où on peut visualiser les 234 bureaux de poste en temps réel sur quatre écrans géants) ; la salle de call-center (où une dizaine de machines sont déjà installés). Le plus captivant dans le Data Center, c’est la salle de serveurs (34 racks). Toutes les applications du projet y sont stockées. « Quand un bureau de poste veut se connecter à un autre, il passe d’abord par cette salle », confie un technicien. Au total, on compte une dizaine d’applications. C’est également ici qu’il y a le système de sauvegarde principal de toutes les données sur les transactions réalisées dans les bureaux de poste. Il existe également un système de sauvegarde secondaire logé dans la salle de back-up à la direction générale de la Campost.

Le projet e-post, on en parle depuis 2009, avec la signature le 1er août de la même année, du contrat y afférent entre la Campost et Huawei pour la construction d’un réseau moderne d’interconnexion de 234 bureaux de poste. L’Etat du Cameroun a eu recours à un prêt d’un montant de 32 milliards de F auprès d’Eximbank China en juillet 2011.

 

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