L’ancien chef de service des publications a été inhumé samedi dernier à Mvog Dzigui.
Un homme multidimensionnel. Ainsi pourrait-on qualifier Jean-Marie Zama, ancien chef de service des publications de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun, décédé le 28 octobre 2013 et inhumé samedi dernier à Mvog-Dzigui, son village natal. Cette bourgade de l’arrondissement d’Obala, département de la Lékié, située à une vingtaine de kilomètres de Yaoundé, a accueilli des milliers de personnes venues accompagner à sa dernière demeure le parent, l’ami, le collègue, le confident. Jean-Marie Zama a eu droit à des obsèques grandioses.
La Sopecam était représentée par une forte équipe conduite par Alex Mimbang, directeur commercial qui représentait le directeur général, Marie-Claire Nnana empêchée. Dans son témoignage, Alex Mimbang a rendu un vibrant hommage à ce cadre pétri d’expérience qui a passé 32 années au service de la Sopecam. L’année prochaine, il devait prendre une retraite méritée. Le sort en a décidé autrement. A 59 ans, il tire sa révérence. Dans l’oraison funèbre, Serge Zama, l’un de ses fils, a prononcé un témoignage émouvant qui a retracé les qualités du disparu. Epoux attentionné, Jean-Marie Zama était un protecteur, un rassembleur qui a consacré également sa vie au service de plusieurs associations sportives et religieuses. Un collège de six prêtres a dirigé la messe. Il était presque 18 h quand la terre de Mvog-Dzigui qui a vu naître « Monsieur Zama », comme on l’appelait affectueusement, s’est refermée sur ce digne fils du village qui laisse une famille éplorée, des amis inconsolables et des collègues attristés.