C’est l’ambition de la 3e édition du Sud, prévue du 3 au 10 décembre 2013.
« Douala Métamorphoses ». C’est le thème de cette 3e édition du Salon Urbain de Douala, le Sud 2013. Cette triennale d’art public se déroulera du 3 au 10 décembre prochain. Et 12 novembre 2013 dans les locaux de l’organisateur, le centre d’art contemporain Doual’art, les médias ont découvert l’évènement en détail. En présence de nombreux artistes venus de plusieurs pays. Artistes qui vont remodeler la ville à travers peinture, sculpture, vidéo, architecture…
Didier Schaub, directeur artistique de l’espace, a ainsi présenté les différentes articulations du Sud, qui va se déployer dans quatre quartiers : Bonamouti-Deïdo, Bessengue-Akwa, Bonanjo et Ndogpassi III. Objectif, améliorer le cadre de vie des populations de ces zones. Des quartiers qui, de l’avis de Marilyn Douala-Bell, présidente de Doual’art, « peuvent devenir des micropoles ». Il s’agit de « créer une nouvelle représentation de la ville, développer son profil artistique ».
Un objectif qui sera atteint à travers des œuvres d’art en harmonie avec la ville sur les berges du Wouri. Œuvres d’art à trois volets : permanentes comme « Madiba Square » de Pascale Marthine Tayou à Bessengue-Akwa, déjà auteur en 2010 de la colonne de marmites au lieu-dit Shell New Bell. Bonanjo de son côté accueillera un jardin de sculptures contemporaines réalisées par cinq plasticiens camerounais. Les œuvres seront aussi temporaires, notamment des expositions en plein air, des installations en extérieur, le temps du festival. Enfin, le public aura aussi droit à des manifestations d’art ponctuelles : performances, projections, défilés, spectacles…
En plus des nouveaux projets, les artistes vont redonner un visage neuf aux œuvres des précédentes triennales. Pour illustration, hier mardi, on pouvait voir le jardin sonore de Lucas Grandin en pleine réfection à Bonamouti-Deido. Ces idées et toutes les autres participent selon les organisateurs à créer un cadre convivial, fait d’échanges et de solidarité. C’est le cas du Théâtre-source de Ndogpassi III, inauguré récemment. Ainsi, en plus d’offrir une source d’eau approvisionnant les populations du quartier, l’espace, aménagé comme un amphithéâtre, est également un lieu récréatif.
A côté de toutes ces œuvres, un parcours sera élaboré cette année, composé d’une douzaine d’architectures remarquables de Douala. Parcours qui vient s’ajouter à ceux du Douala historique et du Douala artistique. Egalement prévues, des rencontres Ars & Urbis qui reviennent sur le lien entre création contemporaine et espace public dans lequel elle s’effectue.
