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Dossier de la Rédaction

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Quelles chances pour la dynamique unitaire de l'UPC?

 L’Union des populations du Cameroun (UPC), « âme immortelle », est de retour. Les dernières élections législatives et municipales le montrent en tout cas. Le parti nationaliste a eu les faveurs de l’électorat dans la région du Centre et dans certaines communes du Littoral. L’UPC a ainsi remporté les trois sièges de député en compétition dans la circonscription électorale du Nyong-et-Kelle, laissant sur le côté, son adversaire, le RDPC. Au niveau des communes, l’Union des populations du Cameroun contrôle sept communes, dont les celles de Ngambe et d’Edéa 1er. Ailleurs, ses conseillers municipaux siègent avec leurs collègues du parti majoritaire. Cette montée en puissance n’était pourtant pas donnée au regard des dissensions qui minent le parti historique. Il y a donc lieu de penser que le parti des nationalistes a là, une opportunité pour  se reconstruire.

On se souvient qu’en avril dernier, alors que le collège électoral avait été convoqué pour l’élection des premiers sénateurs de l’histoire politique du Cameroun, les listes de l’UPC ont été rejetées par le Conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam), ensuite par la Cour suprême siégeant comme Conseil constitutionnel. Et là, le juge électoral avait été sans pitié. « L’UPC a une existence légale. Mais vous… » Les différents chefs de tendances avaient alors quitté le palais de justice, suscitant moult commentaires sur les interminables dissensions au sein de l’UPC. Alors qu’on redoutait dans l’opinion la mise à l’écart de l’UPC de la scène politique, il y a eu cette rencontre inédite au Minat. C’était le 2 juillet de l’année en cours. Autour de la table, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel Sadi, et les responsables des différentes tendances de l’UPC. Principal sujet à l’ordre du jour : l’unité de l’UPC.

Dans le camp des principaux concernés, le ton est souvent monté. Les mêmes luttes de positionnement ont repris le dessus. C’est alors que le Minatd crèvera l’abcès dans  son mot introductif, René Emmanuel Sadi rappelle ainsi à ses hôtes le sort subi par les listes présentées par les différents tendances du parti lors des sénatoriales du 14 avril 2013 : le rejet respectivement par Elecam et par le Conseil constitutionnel « Je crois pouvoir dire que sauf réconciliation effective et préalable des différentes tendances, cette position d’Elecam et de la Cour suprême, sera sans doute reconduite à l’occasion des prochaines échéances », a déclaré le Minatd en guise de mise en garde. A l’époque de cette concertation de la dernière chance avant les élections, les batailles de légitimité et de légalité ne se sont pas apaisées. La concertation a fini par aboutir à une espèce de consensus. La guerre des chefs a quelque peu cessé pour la recherche de l’unité. Au sortir de cette rencontre, les différents protagonistes seront exhortés par le Minatd à former dans les délais les plus brefs, un comité provisoire inclusif, intégrant toutes les tendances, lequel sera chargé d’accorder les investitures aux listes de candidats consensuelles de l’UPC aux élections législatives et municipales du 30 septembre 2013. Il était aussi question de tenir ultérieurement un congrès unitaire de l’UPC conformément aux statuts de cette formation politique.

Aujourd’hui, si l’opinion se félicite du résultat des listes consensuelles, Il y a cependant lieu de s’inquiéter des remous qu’on observe autour de l’organisation d’un congrès unitaire.  Le 1er novembre dernier, c’est le Pr. Henri Hogbe Nlend, qui, se prévalant de son titre de « doyen des secrétaires généraux  encore en vie » de l’UPC, a réuni des upécistes  au centre Jean XXIII de Mvolyé. On retient de cette autre réunion la convocation d’un Comité directeur au plus tard le 17 décembre et l’idée d’un congrès « inclusif » avant le 17 janvier 2014. Ces décisions sont presque ignorées par les participants à la concertation au Minatd. Et dans l’opinion, on redoute déjà une autre bataille entre les partisans d’un congrès immédiat et les tenants d’un congrès « en temps opportun ». La base, elle, reste heureusement attachée à son crabe fétiche.

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