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Dossier de la Rédaction

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Universités, églises…: code vestimentaire oblige

http://cameroon-tribune.cmCertaines de ces institutions ne transigent plus sur les convenances en matière d’habillement.

Il ne faut surtout pas faire de faux pas vestimentaire à la chapelle d’Essos ou à la cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé. Le dimanche, les fidèles chrétiens qui débarquent à la messe avec des vêtements un tantinet provocateurs n’échappent pas à la vigilance des huissiers. La clémence qu’on leur connaît les oblige d’abord à faire asseoir le sujet au fond de la salle, dans un coin spécialement aménagé pour le cas d’espèce. C’est le premier avertissement. Si le dimanche d’après, la jeune fille sanctionnée récidive, l’accès au temple lui sera simplement interdit. Force pour l’abbé Marc Michel Mvomo, curé-doyen de la paroisse de Minlaba, du diocèse de Mbalmayo, de défendre : « La jeune fille doit s’habiller de manière décente. Quand on va à la rencontre du Christ, il faut se vêtir en conséquence. Pas d’extravagance. Il faut être propre et simple.» Raison pour laquelle quelques chapelles en arrivent à prévoir des vêtements de rechange comme des pulls, foulards et tee-shirts pour couvrir les parties du corps dénudées.

Il n’y a pas que les lieux de culte qui prônent la pudeur. Les campus universitaires et écoles de formation jouent aussi leur partition. Depuis 2011, les responsables de l’Université de Yaoundé I (UYI) ont tiré la sonnette d’alarme. Deux à trois vigiles sont postés en continu aux entrées principales et secondaires du campus pour traquer les étudiantes à la « tenue non conforme ». Collants, dos nus, mini jupes, pantalons taille basse, décolletés… Rien n’y passe. Demi-tour. La même année, le doyen de la Faculté de médecine de l’Université de Douala prend la décision d’interdire les tenues extravagantes au sein du campus. En plus des postes de surveillance externe, des vigiles sillonnent les amphis pour une inspection maximale.

Tandis qu’à l’Ecole nationale d’Administration et de magistrature (ENAM) de même qu’à l’Institut des Relations internationales du Cameroun (IRIC), le code vestimentaire est inscrit dans le règlement intérieur. Costume, demi-saison avec cravate ou tenue traditionnelle d’apparat pour les hommes, ensemble tailleur, complet pagne pour les dames. La mesure prépare les apprenants à s’habituer au règlement des administrations dans lesquelles ils sont appelés à travailler. Car, aux Services du Premier ministre au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minadt) et l’Assemblée nationale les pantalons ne sont pas autorisés aux femmes. Tout comme le jean au ministère des Relations internationales (Minrex).http://cameroon-tribune.cm

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