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Dossier de la Rédaction

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RCA : enfin, l’ONU !

Assassinats, enlèvements, tueries, exécutions sommaires, la recrudescence de la violence et des exactions criminelles ont depuis franchi le seuil de l’intolérable. Les Centrafricains vivent au quotidien la peur au ventre.

 Après huit mois de la prise de pouvoir le 24 mars 2013 et la chute du régime du président Bozizé, les nouveaux dirigeants sont complètement débordés par les questions de sécurité. A preuve, encore, l’assassinat d’un magistrat et de son aide de camp samedi dernier. La colère du peuple devient de plus en plus vive. Aujourd’hui, Bangui la capitale ressemble étrangement à Beyrouth des années 80 où face à la déliquescence de l’Etat, les milices ethnico-religieuses dictaient la loi en semant la terreur au sein des populations.

Face à cette situation sécuritaire catastrophique, l’Organisation des Nations unies, responsable n°1 de la paix dans le monde ne pouvait pas rester les bras croisés. Sortant enfin de sa léthargie, son secrétaire général, Ban Ki-moon, a proposé cinq options au Conseil de Sécurité pour rétablir la sécurité en Centrafrique. Parmi ces options contenues dans un rapport qui souligne la "grave détérioration de la situation", figure l'envoi de 6.000 casques bleus en RCA.

Le rapport, qui est basé sur une mission menée du 27 octobre au 8 novembre, déplore "un niveau alarmant de violence inter-communautaire", entre chrétiens et musulmans. Selon Ban Ki-moon, les affrontements entre ex-rebelles Séléka et milices "menacent de dégénérer en conflit religieux et ethnique à l'échelle du pays avec le risque d'aboutir à une spirale incontrôlable débouchant sur des atrocités". Sur le terrain, la violence dans le pays devient chaque jour de plus en plus incontrôlable avec des conséquences nationales et régionales graves, à preuve cette attaque incompréhensible d’un bande armée des ex-rebelles de la Séléka  hors des frontières de la RCA, en territoire camerounais. De plus dans leur sinistre volonté de faire perpétuer le chaos dans le pays, les groupes armés incitent les chrétiens et les musulmans les uns contre les autres.

Sur le terrain, 1 million de personnes sont menacées par la faim, a averti le Programme alimentaire mondial (PAM), qui a appelé la communauté internationale à tout mettre en œuvre pour éviter une nouvelle catastrophe humanitaire en RCA. En un mot comme en mille, il est plus que jamais urgent d’agir vigoureusement pour sauver la Centrafrique.


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