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Dossier de la Rédaction

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Des experts planchent sur la surliquidité bancaire

Des financements alternatifs comme le crédit-bail et le développement des marchés des capitaux proposés.

La première édition du Forum international de la Finance en Afrique subsaharienne (Fifas) s’est ouverte hier 20 novembre à Douala. Jusqu’au 22 novembre, les experts du secteur réunis par le cabinet FinAfrique vont plancher sur le thème : « Surliquidité bancaire, épargne et sous-financement du secteur privé : quels mécanismes et nouvelles techniques pour résoudre ce grand paradoxe de l’économie africaine ? ». D’après Dieudonné Bondoma, Dg de l’Economie et de la Programmation des Investissements publics au Minepat, cette préoccupation, obstacle pour la croissance et le développement économique, apparait dans la stratégie pour la croissance et l’emploi du gouvernement. Celui-ci œuvre pour que la surliquidité profite à des crédits d’investissements à moyen et long termes.

Pour certains spécialistes, des solutions existent pour faire face à cette situation de surliquidités bancaires. « En regardant dans les autres pays où on a réussi à accroître l’offre de crédit à l’économie, je pense qu’il y a trois aspects à prendre en compte. D’abord, il y a tout ce qui concourt à augmenter le taux de bancarisation. Au Cameroun, certes il s’est amélioré. Il est passé en moins de 3 ans, à 7% à environ 13,8%, en 2011. Ce n’est pas assez, mais c’est important. Ensuite, au niveau de la banque d’entreprise, il faut deux choses : l’information sur les contreparties dans un contexte de forte asymétrie de l’information et les droits légaux. Le dernier axe, c’est tout ce qui concourt à créer une véritable infrastructure financière. Aujourd’hui au Cameroun ou en zone Cemac, 85% des actifs et des passifs financiers sont gérés par les banques commerciales. C’est très déséquilibré aucune économie ne se développe comme ça », déclare Mathieu Mandeng, président de l’Association des professionnels des établissements de crédit du Cameroun (Apeccam).

Selon lui, il faut créer d’autres financements alternatifs, d’où les initiatives en faveur du crédit-bail, les sociétés de capital risque et de capital développement, le développement des marchés des capitaux, etc.

De façon globale, la surliquidité bancaire au Cameroun est estimée à environ 700 milliards F par l’Apeccam. Pour Protais Ayangma, président de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (Fanaf), approximativement 1.000 milliards F sont disponibles du côté des assurances dans l’espace Cima. Une situation de surliquidité qui, selon la Fanaf, pose des problèmes pour la rémunération de cette épargne.



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