L’atelier de validation du plan d’amélioration de la performance du portefeuille de l’institution financière s’est tenu mercredi à Yaoundé.

En ce moment, la Banque africaine de développement (BAD) compte un total de 19 projets en cours de réalisation au Cameroun, dans deux principaux domaines : le développement des infrastructures (routes, énergies, eau et assainissement) et le renforcement de capacités, pour une enveloppe globale de 440 milliards de F. Seulement, la mise en œuvre de ces différents projets n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Selon Racine Kane, représentant-résident de la BAD au Cameroun, même si la performance de ces projets apporte une satisfaction de manière générale, il y a tout de même quelques entraves à leur meilleure exécution. D’où la tenue hier à Yaoundé, de l’atelier de validation du plan d’amélioration de la performance du portefeuille de la BAD au Cameroun pour l’année 2014. Une rencontre de toutes les parties prenantes à ces projets, présidée par Yaouba Abdoulaye, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).

L’objectif de cet atelier traditionnel étant de voir ce qui n’a pas marché durant l’année en cours pour faire mieux dans le futur, notamment en 2014. Parmi les entraves enregistrées, on note le démarrage tardif de certains projets, la mobilisation tardive des contreparties du Cameroun, les lenteurs dans la passation et l’exécution des marchés. Mais, selon les responsables du Minepat, ce dernier point noir a déjà été résolu et l’on pense que dès l’année prochaine, tout ira plus vite.

Des 19 projets de la BAD au Cameroun, on en compte 10 à caractère national en partenariat avec le secteur public ; quatre à caractère régional et cinq à réaliser en partenariat avec le secteur privé. Dans le détail, on peut citer, pour ce qui est de la densification des routes, de l’axe Bamenda-Enugu, une route reliant le Cameroun et le Nigeria. Dans le secteur énergétique, la BAD participe au financement du barrage de Lom-Pangar, mais a aussi accompagné la Kribi Power Development Corporation dans la construction de la centrale à gaz de Kribi, etc. Concernant le volet eau et assainissement, le réaménagement du canal du Mfoundi à Yaoundé se fait grâce à un financement de l’institution. D’ailleurs, son conseil d’administration a récemment validé le soutien d’une nouvelle phase du projet.