Il s’agit de machines agricoles mises à la disposition des producteurs de cette localité mardi dernier par le Minader.
Semeuses, laboureuses, pulvérisateurs, moissonneuses batteuses, appareils de traitement tracteurs, etc. Tels sont les outils qu’on peut trouver dans le pool d’engins de production de Batschenga, dont les activités ont été officiellement lancées mardi dernier par Dikongue Matham Njoh-Lea, inspecteur général chargé du développement agricole au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). Selon des responsables du Minader, un groupe de producteurs dans le besoin fait une demande au responsable du pool d’engin qui lui envoie le matériel sollicité pour la durée du travail. « Il s’agit d’un concept datant des années 1970 qui consiste en la mise à disposition du matériel de travail pour les producteurs. Mais avec la crise économique, ils avaient disparu. Aujourd’hui les pools renaissent sous le ciel de l’agriculture de seconde génération. C’est un outil de travail mis à la disposition des agriculteurs pour leur faciliter la tâche et leur permettre de produire mieux et beaucoup », a indiqué l’inspecteur général.
D’ailleurs, pour illustrer le bien des pools d’engins de production, un champ de maïs de 30 hectares cultivé en septembre dernier par la Socooprom, une coopérative de femmes rurales, à l’aide d’engins agricoles a été visité. Une production de 90 tonnes de semences de maïs y est attendue pour janvier 2014. Outre le pool de Batschenga dans la région du Centre, quatre autres sont déjà opérationnels dans les localités de Lagdo dans le Nord, Batouri à l’Est, Santa dans le Nord-Ouest et Garoua.
Cette mesure du Minader vise à relancer la production nationale du maïs estimée à environ 1,8 million de tonnes par an. Cette relance passe également par la production des semences de qualité, base de l’agriculture. C’est pourquoi, selon une source au Minader, le ministère a mis à la disposition des multiplicateurs, de nouvelles variétés de maïs certifiées qui seront produites et distribuées aux agriculteurs. Ce qui va aboutir à 76 000 tonnes de semences qui seront distribuées à grande échelle et permettra à court terme de produire près de 10 millions de tonnes de maïs par an.
