Leitmotiv du symposium organisé mercredi à Yaoundé par le Minproff, Marie-Thérèse Abena Ondoa.
La toute première édition de la Journée internationale des droits de l’enfant a été célébrée mercredi à Yaoundé. Marie-Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) a, à cet effet, organisé un symposium national sur le thème : « 50 ans de promotion et de protection des droits de l’enfant au Cameroun. » En donnant le coup d’envoi de ces assises en présence du ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, le Minproff a d’entrée de jeu indiqué qu’il ne s’agit pas d’un symposium de plus. La célébration en général et le symposium en particulier traduisent la volonté du gouvernement de faire de la promotion et du respect des droits de l’enfant une réalité au quotidien. Et pour cause poursuit le ministre, le Cameroun a ratifié la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant et bien d’autres textes, mais les résultats sont loin de ceux escomptés. Le phénomène des enfants de la rue persiste, pendant que les infanticides, les abandons, le trafic et l’exploitation des enfants, la pédophilie, les viols, les mariages précoces et forcés ont la peau dure.
Il est donc question de trouver de nouvelles pistes. Pour ce faire les participants à ce symposium - représentants d’association de promotion et de protection des droits de l’enfant et aux responsables du Minproff, Minas, Minjec, Minepat entre autres -, vont ainsi faire l’état des lieux de la situation du Cameroun. Question d’élaborer des stratégies novatrices, capables de changer la donne. En attendant leurs suggestions, la situation actuelle n’est pas alarmante de l’avis de Zachari Adam, représentant adjoint de l’Unicef au pays. « Il y a beaucoup d’éléments motivants la satisfaction au sujet de la protection des droits des enfants aux plans éducatif, sanitaire, légal et politique», reconnait-il. Cependant, il ajoute qu’il y a encore beaucoup de défis à relever. Certains, liés aux croyances et aux pratiques socioculturelles néfastes, favorisent les mariages et le travail précoce des enfants. C’est sans doute pour cette raison que le ministre Marie-Thérèse Abena Ondoa a exhorté les participants à apporter leurs contributions pour trouver des solutions à tous ces obstacles.
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