Une table-ronde sur la communication et les médias au Cameroun a eu lieu mercredi dernier à l’amphi Hervé Bourges de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la Communication. Les panélistes Jean Tobie Hond, Albert Mbida, Louis Marie Onguéné Essono ont entretenu l’auditoire sur les grandes thématiques allant de l’état des lieux à la réforme en passant par la législation, ses lacunes, la régulation, la viabilisation des entreprises de presse, la trop grande responsabilité attribuée au directeur de la publication et même la qualité du français utilisé par les journalistes. Il a été constaté des anachronismes tant sur les textes qui régissent la profession que sur le rôle concentré sur le directeur de publication, lequel peut être poursuivi et même condamné sur la base d’un article écrit par un tierce et publié via son journal. La table-ronde a relevé l’usage régulier d’un français qui s’écarte du standard, dans la presse francophone au Cameroun.

Le débat a été organisé par les Editions Clé dans le cadre des activités marquant son cinquantenaire dont la célébration publique a commencé et s’étendra jusqu’en février 2014. Les trois panélistes ont quatre points communs : Ils sont tous des universitaires et ont tous commis des livres sur la communication et les médias en 2013. Des ouvrages édités tous par Clé.