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Dossier de la Rédaction

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Les Lions au pied de la montagne brésilienne

 Alors que les commentaires vont encore bon train dans les chaumières après la brillante qualification des Lions indomptables pour la Coupe du monde 2014,

des interrogations de plus en plus pressantes se font jour sur la stratégie à déployer pour aborder de la meilleure des façons le plus grand rendez-vous du football mondial. La prochaine coupe du monde s’annonce comme l’une des plus disputées, en raison de la qualité des équipes qualifiées et de l’immense talent de certaines stars très attendues.

Malgré certaines lacunes affichées, ces derniers temps, c’est peu dire que le Cameroun est très attendu au Brésil. Ne serait-ce que parce que le pays des Lions indomptables participe pour la septième fois à cette compétition. Un record sur le plan africain qui conforte son rôle de pionnier en matière d’émergence du football africain  sur le plan international. Avec une telle trajectoire, le Cameroun est supposé avoir engrangé plus d’expériences qu’aucun autre pays africain pour aborder un tournoi aussi relevé. Avec un bagage aussi impressionnant au plan de la « tradition » et des individualités, nos ambassadeurs n’ont pas droit de décevoir.

   Pour faire une bonne Coupe du monde, il existe des préalables incontournables. Une compétition d’envergure s’aborde avec un minimum de mesures d’accompagnement. Pour le cas précis des Lions indomptables, plusieurs aspects devraient retenir l’attention :  le bloc-équipe, le mental, les matches amicaux et la logistique. Selon de nombreux observateurs, une nouvelle équipe nationale est née dimanche dernier au stade Omnisports de Yaoundé. Le dispositif défensif inédit et la nouvelle paire d’attaque expérimentée en seconde mi-temps méritent d’être consolidés avec le précieux appui des joueurs pétris d’expérience. Mieux qu’une sélection, les Lions doivent constituer une véritable équipe compacte, soudée et impénétrable. C’est ici qu’intervient le mental. Après des années de brouilles interminables, le bel état d’esprit de nos joueurs face à la Tunisie est l’exemple même de ce qu’il faudra faire au Brésil. On peut se réjouir du fait que les joueurs se sont engagés à « sauvegarder désormais l’honneur du pays », en faisant preuve de plus d’envie, de solidarité et d’altruisme. Il reste encore du chemin pour traduire cette bonne intention en réalité concrète. Mais comme il faut toujours commencer quelque part pour conduire à terme un chantier, on ne peut que leur faire confiance face à ce regain de patriotisme, cette volonté affichée de faire table rase du passé pour se tourner résolument vers l’avenir, vers une compétition que l’on espère plus prolifique que celle qui l’a précédée il y a quatre ans. Beaucoup de supporters et sympathisants de l’équipe nationale fanion ont encore en mémoire les tristes images véhiculées par les Lions dans la tanière et sur le terrain. Cette ambiance délétère avait déteint sur la prestation  très médiocre (trois défaites et avant-dernière équipe de toute la compétition) en montrant en mondovision un groupe divisé, paralysé par des rivalités et rancœurs d’une autre époque. Si ce temps a été mis à profit pour panser les blessures, beaucoup de comptes n’ont pas été soldés.

   Une bonne préparation passe inévitablement par les matchs amicaux contre des équipes d’envergure comme l’Espagne, l’Italie, l’Argentine ou l’Allemagne. Les Lions ne peuvent plus se contenter des équipes du championnat comme sparring-partner. A la lumière de la récente performance des Lions, de l’engagement et de la solidarité dont ont fait preuve les joueurs, on peut se risquer à penser qu’une page sombre se tourne et qu’une nouvelle s’ouvre pour écrire les prochaines aventures mondiales du football camerounais. On a coutume de dire que pour accomplir les grandes choses, il faut partir d’un geste fort, chargé de symboles indélébiles. Le match du 17 novembre dernier gagné avec la manière fait partie de ces moments forts qui marquent l’histoire. Cette rencontre a désormais valeur de repère incontournable en même temps qu’elle marque un tournant vers quelque chose encore diffus mais chargé de promesses. Pour un pays qui a remporté le record d’invincibilité pour sa première participation en 1982 et atteint les quarts de finale en 1990, l’essentiel ne sera plus de participer mais d’aller plus loin, de monter plus haut.


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