Sangmelima (Dja et Lobo) Ecoute avant action réfléchie. Tel peut se résumer la recommandation principale faite au maire par le préfet du département du Dja-et-Lobo. C’était vendredi dernier, place de la préfecture à Sangmélima, où des populations sont venues nombreuses prendre part aux festivités de circonstance. Occasion, pour Bernard-Marie Mba, de décliner les contours du rôle essentiel d’un chef d’exécutif communal dans une commune telle que celle de Sangmélima.
Tout a commencé avec la présentation de la commune par le doyen d’âge du Conseil. Casimir Medjo Ntyam a déroulé l’évolution juridique de la commune, de sa création dans les années 40-50 à nos jours, peignant avec goût les portraits des différents magistrats municipaux qui se sont succédé à la tête d’une commune qui comprend aujourd’hui 25.000 habitants répartis dans 85 villages et les quartiers de la ville de Sangmélima. L’hommage rendu aux électeurs du 30 septembre dernier a été étendu à celui rendu à l’exécutif sortant qui a su traduire la dynamique de développement voulue et impulsée par Paul Biya sur les rails des Grandes Réussites.
S’inscrivant dans la même lancée, le préfet a surtout souligné le rôle du conseil municipal, à côté de celui de la tutelle qui est aussi et surtout de contrôle et de sanction. « Vous avez pris la mesure des enjeux de développement, continuez à transformer Sangmélima-la-belle en Sangmélima-la-coquette, un travail que vous avez déjà commencé à faire », a souligné en substance Bernard-Marie Mba. Les valeurs de modestie, source d’efficacité dans l’action, ont ainsi été recommandées au maire André-Noël Essian, et ses adjoints François Bilé, Cosmas Monti, Minette Akoutou et Jean-René Oyono Mva, comme vertus de réussite d’une mandature décisive pour le développement local à Sangmélima, au cœur de la politique des Grandes Réalisations impulsée par le chef de l’Etat et mise en œuvre par le gouvernement.