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Dossier de la Rédaction

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Mines, un filon à rentabiliser

 Le potentiel minéral du Cameroun est éloquent et comprend plusieurs gisements d’intérêt économique dont plusieurs occurrences minérales de classe mondiale. Dans la trentaine de substances découvertes, neuf peuvent être exploitées industriellement. Ce sont : le pétrole, le gaz naturel, la bauxite, le fer, le rutile, le nickel-cobalt-manganèse, les diamants, les eaux minérales, les matériaux de construction (calcaire, pouzzolane, marbre, pierre, argile, sable,…) ; quatre sont actuellement exploitées à l’échelle industrielle, notamment : le pétrole, les matériaux de construction, le diamant, les eaux minérales et de source ; trois sont actuellement exploitées artisanalement, ce sont : l’or, le diamant et le saphir ; deux font actuellement l’objet d’un permis d’exploitation : le nickel-cobalt-manganèse de Lomié par la compagnie GEOVIC Cameroon S.A. ; le diamant de Mobilong par la société Cameroon  and Korea Mining Incorporation (C&K Mining) ; deux sont en attente imminente de permis d’exploitation : le fer de Mbalam par la société Cam Iron et la bauxite de Minim-Martap et Ngaoundal par la société Cameroon alumina. La première a signé il y a quelques mois avec le gouvernement  une convention minière et la seconde, affirme-t-on au ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), n’en est pas éloignée.

Les autres substances, d’après les experts du Minmidt, peuvent être considérées aujourd’hui, soit comme des accompagnateurs des substances principales (plomb, cuivre, zinc, baryum, arsenic, graphite, zircon), soit comme des anomalies géochimiques (or, baryum, terres rares, plomb, zinc, chrome), ou encore comme des indices de minéralisation primaire et alluvionnaire (lignites, schistes bitumineux, zircon, terres rares, molybdène, tungstène).

A ce jour, on estime que les informations sur le sol et le sous-sol camerounais sont connues à 40% environ seulement. Le potentiel minier mentionné précédemment est situé dans ces 40% du territoire national où  l’exploration a été menée. On pourrait donc imaginer que ce potentiel sera d’autant plus important que les travaux de prospection couvriront une plus grande partie du territoire. En attendant, les ressources minières révélées sont  très peu exploitées. Au point où la contribution du secteur minier (hors pétrole) dans le Produit intérieur brut (PIB) reste encore marginale, notamment moins de 1%. Comment rentabiliser ce filon ?                                                                                                                                             Dans sa Vision de  développement à long terme (horizon 2035), le Cameroun entend accéder au rang de pays émergent doté d’un secteur industriel et minier fort.  Pour y parvenir, il faut absolument dès à présent accélérer le processus d’industrialisation. Dans cette perspective,  le pays compte sur la mise en œuvre de sa Stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE)  afin d’intensifier  l’exploration, l’exploitation, la transformation et la commercialisation des ressources minières, en attirant dans ces activités à haute intensité capitalistique et technologique, les investisseurs.                                                                                                                        Le pays s’est déjà doté d’une stratégie de développement du secteur minier jugée « claire et ambitieuse ».  Le Code minier en vigueur, qualifié d’ «attractif », prévoit quant à lui au moins 15% de transformation des minerais produits surplace. Ceci va permettre le développement et la mise en œuvre du projet de transformation du fer, du cobalt, du nickel, de l’alumine (FECONA).                                                                                                                                                 Les 60% du territoire national qui n’est pas encore étudiés sont une opportunité à saisir par les potentiels investisseurs en termes de recherche minière. L’exploitation de ces ressources va certainement favoriser l’éclosion du secteur minier qui, véritablement, va se positionner comme un moteur de la relance de la croissance. Par ailleurs, conclut-on au Minmidt,  le développement du secteur minier par ses effets d’entraînement sur le secteur rural et par son importance relative dans la structure économique du pays, constitue un point d’ancrage important autour duquel peut s’articuler la création de richesses et des emplois, ainsi que la lutte contre la pauvreté.

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