L’auteur de « Si tu vois ma go » est désormais présentateur d’une émission sur Kalak FM.
Bienvenue « Chez Koppo ». Un monde où la cool attitude atteint son paroxysme, où les invités sont traités comme des rois, où le Camfranglais a le dernier mot. Le départ pour ce voyage est pris tous les jeudis à 21h sur la fréquence 94.5, celle de Kalak FM.
Koppo qui rime avec « Si tu vois ma go », est désormais l’heureux animateur d’une émission. En deux ans et demi de programme, une centaine de personnalités se sont succédé dans son studio convivial au quartier Bastos à Yaoundé. Parce que « Chez Koppo » - titre du show – on y est vraiment, et pas qu’un peu. « Avec un langage terre-à-terre, j’installe une atmosphère sans stress, comme s’ils étaient dans mon appartement. Ils vont chez un mec un peu fou, qui va les régaler. On parle sans tabou, de tout et de rien », résume Koppo. En deux heures, les invités sont mis à nu, de manière positive bien sûr. Tout se passe sous la houlette de Lionel Nname, réalisateur, à qui Koppo dit devoir la réussite de l’émission.
L’émission interactive met un public aux questions audacieuses à contribution, ce qui ajoute plusieurs degrés à l’agréable chaleur déjà présente dans le studio. C’est autour d’un verre avec Marcel Amoko, le promoteur de la radio Kalak que l’idée du programme germe. « Je n’arrêtais pas de lui raconter des blagues ce soir-là, et il m’a dit, ton humour serait génial pour la radio », se souvient-il. Jeudi dernier, Daniel Anicet Noah, universitaire et avant tout journaliste, est la dernière personnalité à avoir franchi les grilles de l’univers euphorique du chanteur. Ceci après Anne Marie Nzié, Charlotte Dipanda, Petit Pays, Les Nubians, Eric Chinje, Alain Belibi, Nar6 Pryze…
Un panel impressionnant, que Koppo doit à son entregent étonnant, mais aussi à son humilité et à son incroyable capacité à vous détendre le plus coincé de la planète. « S’ils viennent à mon émission, c’est parce qu’ils ont en souvenir le chanteur. Ils ont de la sympathie pour moi. Je me présente à eux comme le petit frère qui recherche l’aide de ses aînés », reconnaît l’artiste. Koppo souligne également que ses invités n’ont pas de crainte, car, « je ne suis pas un journaliste, et encore moins un véritable animateur. Ils ne peuvent donc pas se sentir piégés, parce qu’ils savent que je ne vais pas chercher la petite bête. »
Koppo, 37 ans, de son vrai nom Simon Patrice Minko’o Minko’o, n’a pas pour autant jeté aux oubliettes sa carrière de chanteur, celle qui l’a révélé aux yeux du pays et l’a gratifié de nombreuses récompenses. « Je continue de travailler ma musique. La scène me manque, mon public aussi. Je suis le premier à souhaiter que revive Koppo le chanteur », lance-t-il.
