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Dossier de la Rédaction

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4 millions de poulets disponibles pour les Fêtes de fin d’année

Dans les fermes, les aviculteurs ont commencé à nourrir les poussins pour le jour du marché.

2,5 millions de F. C’est le montant de l’investissement consenti par Yvonne Ngangoua, avicultrice, pour les fêtes de fin d’année. Dans sa ferme basée à Yaoundé au quartier Cité-verte, 1 500 poussins en production. Quelques centaines de plus que les 1 200 élevés l’année dernière à la même période. « D’ici le 20 décembre, ils seront mangeables », lance cette fermière. Seul problème pour cette avicultrice, les intrants. « Je n’ai pas d’aliments pour le moment », confie-t-elle. lundi, Yvonne Ngangoua s’est procurée cinq sacs de provende, ce qui n’est pas assez. « Il faut 120 sacs de provende de 50 Kg pour nourrir les poussins afin d’avoir des poulets moyens », explique la dame. Et de poursuivre : « Le maïs qui constitue 70% de la provende, est cher. Ce qui justifie la cherté des aliments ».

Une situation qui oblige certains aviculteurs à revoir leur prétention à la baisse. C’est le cas pour ce membre de l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic). « J’ai dans ma ferme actuellement entre 16 000 et 18 000 poussins. J’aurai pu aller jusqu’à 30 000 sujets si les matières premières n’étaient pas aussi chères », déclare-t-il. « Le poulet ne va pas manquer durant les fêtes, mais il pourrait être cher », confie-t-il. A l’Ipavic, on estime à environ 3 et 4 millions de poulets de chair et les poulets réformés (pondeuses et producteurs en fin de cycle) qui seront mis sur le marché pour les fêtes de fin d’année. Le business reste néanmoins juteux, attirant de nouveaux investisseurs. «  Je me suis associé à la ferme d’un ami, située à Mbankomo. Actuellement, nous avons un millier de poulets (38 jours) qui seront prêts pour les fêtes de fin d’année », confier Serge O. qui a injecté 300 000 F dans l’affaire.

Hormis le poussin, les autres aliments sont chers. « Le sac de provende de 50 Kg pour le démarrage coûte actuellement 15 500 F contre 14 500 F d’ordinaire. L’aliment pour la croissance coûte 15 500 F contre 14 000 F pour le sac de 50 Kg. Et l’aliment pour la finition est passé de 13 500 à 15 000 F », explique Yvonne Ngangoua. A contrario, les poussins d’un jour, eux, se vendent en deçà de 450 F.  Au Complexe avicole de Mvog-Betsi à Yaoundé, il est vendu à 380 F. La structure a livré, sur les trois derniers mois, environ un million de poussins à des fermiers sur l’ensemble du territoire. Toutefois, affirme-t-on ici, les ventes restent maigres par rapport à l’année dernière.

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