Après 17 années d’absence de la scène musicale, l’artiste revient avec son nouvel album « Ça donne !!! ».

« I’m back ». Njohreur Mba Nu Tiger refait surface dans la sphère musicale. Le créateur du « zingué », celui qui s’est révélé aux côtés de Sergeo Polo en 1996 avec « Le mari d’autrui » revient gorgé de panache avec « Ça donne !!! », son nouvel album synonyme de  renaissance musicale.

La barbiche poivre-sel certes, mais la voix pas rouillée pour un sou, Mba nu Tiger propose un makossa « new generation », rythmé, dansant, enthousiaste. Dans l’opus, Njohreur s’ouvre et veut se faire redécouvrir. En huit titres, il ratisse large, fait la cour aux publics anglo-saxon et de la région de l’Ouest pour « nationaliser sa musique ». Il explique : « J’essaie d’étendre ma popularité en chantant non plus seulement à Douala, mais dans toutes les autres régions. Je veux percer les frontières.» Et il les perce dans des mélodies chantées en Douala, en Bafang, en français et en anglais. C’est l’occasion de rendre hommage au peuple Bamiléké dans le titre « Bami ba », qu’il interprète en featuring avec Carlos K. Il chante, tonitruant : « Impossible n’est pas Bamiléké ». Et impossible n’est pas Njohreur ? L’artiste a un répertoire varié : « On y retrouve du bon makossa à l’ancienne mais aussi un peu de zingué pour un résultat tonique et rythmé.»

L’artiste revient donc après 17 années d’absence et présente un album de quatre ans de préparation. Le clip du titre principal « Ça donne » est disponible sur Youtube et fait le bonheur des habitués des coins chauds de la capitale. Son message est simple : « Ta vie donne, ma vie donne aussi», mais cet hymne au contentement plaît à beaucoup. L’artiste affirme avoir d’ailleurs vendu 6000 CD à ce jour et prépare la sortie de son DVD. Encore faudrait-il qu’il ne vienne pas éclipser ses autres titres dont « Promesses », « Jesus mon pdg », « Lovy lovy » ou encore « Les ennemis du progrès ».