Le club a remporté les finales en dames et messieurs le week-end dernier à Yaoundé.
Dans cette affiche 2013 « d'opposition générationnelle », c'est finalement l’expérience des joueuses de Injs BC dames qui a triomphé de la jeunesse de Fap BC. Les deux équipes disputaient, dimanche dernier, la finale de la Coupe du Cameroun de basket-ball au palais des Sports de Yaoundé. Le groupe conduit par Souleymane Pepouna a fait plier son adversaire par 63-43. Avec un écart de 20 points, les joueuses de Injs prouvent qu’actuellement, elles dominent leur sujet. Ce trophée qui permet aux coéquipières de Gano Siloise de réaliser le doublé coupe-championnat. Dans le club Injs, le staff technique soutient que cette victoire est le fruit du respect des consignes, du jeu collectif et de la défense. Un système qui n’a pu être déconstruit par Fap de Yaoundé BC.
De plus, la récente finale du championnat difficilement remportée par Injs (66-60) face à cette jeune équipe de Fap BC dames a servi de leçon au groupe de Souleymane Pepouna. Présentes aux rebonds défensifs et offensifs, adroites et sûres d’elles, les dames de Injs font ainsi le deuxième doublé après celui de 2011. Linda Mba, meneuse de Fap et son pivot Christine Oyeng, ont été impuissantes et comptent se réajuster la saison prochaine. Il faut dire que l’arrivée de cette équipe de Fap, créée, il y a deux ans, a bousculé la hiérarchie du basket-ball dames, jusque-là largement dominée par Injs et Beac. Fap est venue changer les habitudes et contraindre certaines joueuses à « fournir davantage d’efforts. Mais Fap pouvait faire mieux. C’est une équipe qui progresse rapidement et pousse les filles de Injs à travailler », explique Yves Tsala, président de la Ligue de basket-ball du Centre.
Chez les messieurs, Injs remporte la Coupe devant Beac, battu sur le fil, 57-55. Les futurs enseignants d’éducation physique ont été les plus forts face à une équipe de Beac en perte de vitesse. Le banc de touche de cette équipe mythique ne cesse de se dégarnir. Yves Tsala pense que « Beac a été un peu court. Cela s’est observé sur le dernier quart temps où on a bien remarqué que les remplaçants n’étaient pas au niveau des titulaires ». Et d’ajouter : « c’est d’ailleurs la force du banc de touche, la force collective et la constance dans le match qui donne la victoire à Injs ».
Sur les huit équipes qualifiées pour ces finales, sept proviennent de la région du Centre. Pour Yves Tsala, « c’est la preuve que la discipline est bien organisée ici. Nous commençons le basket-ball à la base et nous organisons des compétitions régulières dans les différentes catégories jeunes ce qui permet d’avoir un meilleur suivi ». Il y a aussi des institutions comme Injs et Beac qui accompagnent la formation.
