Le Conseil de sécurité examiné lundi les propositions du secrétaire général, Ban Ki-moon.
Quelle forme pourrait prendre l’action de l’Onu en faveur d’un retour de la stabilité en Centrafrique ? La réponse à cette question était attendue lundi.
Les membres du Conseil de sécurité ont en effet examiné le récent rapport du Secrétaire général de l’organisation, Ban Ki-moon.
Au moins cinq options s’offrent à la communauté internationale selon le document. La première consiste à mobiliser des aides pour permettre le bon fonctionnement de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca). Le second cas de figure propose en plus de ces aides, une assistance des Nations unies en termes d’équipements ou d’assistance technique. La troisième option prévoit que l’Onu s’engage encore plus, avec une implication dans le transport aérien pour le déploiement de troupes, l’établissement de systèmes de communication, entre autres. L’avant-dernière option envisage l’établissement d’une mission de soutien de l’Onu, soit l’équipement et les services qu’elle apporte habituellement à une opération de maintien de la paix, à l’exception du paiement des soldes et des remboursements liés à l’utilisation du matériel. Et enfin, la cinquième vise à transformer la Misca en opération de maintien de la paix des Nations unies, avec un effectif de 6 000 à 9000 casques bleus.
C’est à partir de ces différentes propositions que devrait être rédigée la prochaine résolution de l’Onu en faveur d’une intervention internationale en République centrafricaine. Ces derniers jours, l’Union africaine, la Ceeac et les autorités centrafricaines se sont dites favorables à une éventuelle transformation de la Misca en force de maintien de la paix, sans pour autant rejeter les autres options. L’on a assisté, ces derniers jours, à l’envoi d’un contingent de 250 soldats français à Bangui en attendant l’arrivée de dizaines d’autres. Quoiqu’il en soit, le rapport de Ban Ki-moon insiste sur l’urgence de l’action pour éviter que la crise n’échappe à tout contrôle. 
