Le hors-série de 84 pages fait un zoom sur le nouveau paysage politique au terme des élections de l’année en cours.
Après les élections sénatoriales d’avril dernier et les législatives et des municipales du 30 septembre de l’année en cours, voici le hors-série de Cameroon Tribune sur la nouvelle carte politique du Cameroun. Tout y est. Les papiers d’analyse, avec en bonne place, l’éditorial du directeur de publication, Marie-Claire Nnana, mettent en exergue la nouvelle donne, les nouveaux défis du personnel politique élu pour les cinq prochaines années. Ce à quoi il convient d’ajouter un regard extérieur à la Rédaction avec les contributions des experts issus des universités camerounaises et de la haute administration.
Dans un souci de lisibilité, le hors-série propose divers graphiques. On en trouve pour illustrer les grands équilibres à l’Assemblée nationale depuis 1992, la répartition des sièges par partis et par genre au palais de Verre de Ngoa-Ekelle, la répartition des sénateurs par régions et par partis, l’évolution des femmes dans les mairies de 1982 à 2007. Cerise sur le gâteau dans cette publication, la carte législative du Cameroun à l’issue des élections législatives du 30 septembre 2013.
Quant à sa structuration, le hors-série a une première partie consacrée au nouveau paysage politique. Tout est dit sur l’Assemblée nationale, le Sénat, les communes. Dans cette partie, les lecteurs feront connaissance avec les 100 sénateurs et les 180 députés grâce à deux albums photos. La deuxième partie montre une démocratie en marche. Ici, une attention particulière est accordée à l’amélioration du système électoral. La Rédaction jette ensuite un regard sur le nouveau paysage politique. C’est ainsi qu’on suit les ténors de la scène politique, les révélations des dernières consultations électorales (MRC, UFP, UMS) et le retour de quelques figures marquantes sur les allées du pouvoir.
En définitive, des regards croisés permettent d’évaluer les enjeux du bicaméralisme, le nouveau rôle assigné à l’administration dans le jeu politique et la percée des femmes dans les fonctions électives. Le post-scriptum salue enfin une stratégie gagnante. En fait, le journal se félicite d’une progression par pallier ayant permis une consolidation méthodique de la démocratie camerounaise.
Pour ce qui est de la forme, Cameroon Tribune n’a pas fait les choses à moitié. Le document, en dehors de sa présentation dans les deux langues officielles du Cameroun, n’a pas fait l’économie du potentiel artistique de la Sopecam. Les pages sont abondamment illustrées. La classe politique se reconnaîtra dans les différentes parties. Tout comme les lecteurs auront la latitude de découvrir quelques visages de la Rédaction centrale de Cameroon Tribune. Le tout en quadrichromie. En ce qui concerne le public cible, politiques, universitaires, étudiants et élèves ont de la matière pour leur documentation ou leurs travaux de recherche. Les fidèles lecteurs de CT trouveront évidemment leur compte. Le hors-série de Cameroon Tribune consacré à la nouvelle carte politique du Cameroun est disponible dans les kiosques, à la direction commerciale de la Sopecam et dans les agences au prix de 1500 F.
