Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Un front commun contre la violence à l'école

Règlement intérieur, surveillance générale et conseil de discipline instaurés pour faire face au fléau.

Contre l’indiscipline en général et la violence particulièrement, tous les établissements scolaires du Cameroun disposent d’abord de méthodes identiques. D’un collège à l’autre, en effet, un cadre servant de référence est en place : le règlement intérieur. Un dispositif permettant aux élèves notamment, de connaître leur place, ce qui est autorisé et prohibé. A ce sujet, l’article 26, du règlement intérieur de l’élève de l’Institut Siantou secondaire à Nkolndongo est clair : « Chaque élève en tenue de classe doit se comporter avec respect vis-à-vis de ses camarades même hors de l’établissement. Sont proscrits : injures, calomnies, lutte, vol, brimades, sobriquets, intrigues. En cas d’infraction, les parents sont convoqués. » Et l’article 29 d’ajouter : « Il est strictement interdit à tout élève de s’exposer ou d’être l’auteur des documents immoraux, ou d’en faire circuler entre les camarades. Tout contrevenant s’expose à une exclusion définitive.»

Seulement, même s’il est affiché dans toutes les salles de classe, certains élèves arrivent à l’ignorer. « Nous enregistrons beaucoup de bagarres. D’autres parfois très violentes », indique le principal, Joseph Ndeh Nounga. Il explique qu’à l’origine, ce sont parfois des histoires banales. Généralement au sujet des filles. Et pour éviter le pire, les fouilles quotidiennes ont été instaurées. Et un jour, se souvient le principal, ils ont trouvé un poignard dans la poche d’un élève. Au-delà de ces fouilles, la panoplie de mesures mises en place porte sur les consignes, la convocation des parents, les avertissements, blâmes, conseil de discipline et autres exclusions. Comme l’assure Joseph Ndeh Nounga, il n’est pas question de baisser les bras et de laisser la violence prendre ses quartiers au sein de l’école.

De l’autre côté de la ville, au lycée de Ngoa-Ekelle précisément, les cas d’indiscipline sont les mêmes : insolence, vol et bagarre y sont également enregistrés, d’après le censeur Bertrand Kouaye Tchana. Ici comme ailleurs, le plan de riposte est bien en place. Et les sanctions ne se font pas attendre. En deux conseils de discipline depuis le début de l’année, des élèves ont reçu des mises à pied pour vol.  Et d’autres pour bagarres. D’après le censeur,  la violence est un vrai casse-tête dans cet établissement. « Nous avons un campus qui est pratiquement ouvert. Il y a beaucoup de flânerie et d’infiltration des riverains», explique-t-il. Au regard de la récurrence des cas, une stratégie permettant de mieux lutter contre l’indiscipline et de maximiser les chances pour que l’élève évolue dans un cadre propice à l’étude a été instauré. Au-delà des mesures internes à l’établissement, les responsables se sont associés à la gendarmerie nationale pour gérer les situations incontrôlables.


Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière