Les volontaires américains ont signé mardiun protocole d’accord avec le ministère des Affaires sociales (Minas) pour un meilleur encadrement de cette cible.

La coopération entre le Corps de la paix et le Minas vise un encadrement plus efficace voire productif des personnes socialement vulnérables. Le domaine d’action s’étend de l’assistance aux personnes marginalisées (les handicapés, les personnes affectés par le Vih, etc.) à la promotion du développement économique des cibles en passant par la lutte contre la stigmatisation. Il est question, a souligné Catherine Bakang Mbock, au cours de la cérémonie de signature, de renforcer l’indépendance de ces groupes fragiles à travers le financement de leurs projets d’insertion socioéconomique. Le domaine de coopération avec le Corps de la paix touche aussi la lutte contre le phénomène des enfants de la Rue, la délinquance juvénile, le trafic des enfants, les abus physiques, etc. Le Minas veut que son partenaire aille plus loin en transformant les centres d’accueil en unités de production.

En signant le protocole d’accord de partenariat hier, le Corps de la paix s’engage à mettre des volontaires à la disposition des communautés et institutions retenues par le Minas pour des formations spécialisées. Les pensionnaires pourraient non seulement bénéficier de la protection des volontaires, mais aussi, il sera organisé à leur profit des apprentissages aux métiers générateurs de revenus. Le financement des activités prévues dans le cadre de ce protocole sera assuré par les budgets des deux parties. Le protocole a une durée de cinq ans, renouvelable par tacite reconduction.

La signature des documents a eu lieu hier dans la salle de conférences du Minas entre le ministre Catherine Bakang Mbock et Jacquelyn Sesonga, directrice nationale du Corps de la Paix pour sa structure.