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Dossier de la Rédaction

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Une nécessité impérieuse de paix

 Les activités des bandes armées ont franchi, depuis belle lurette, le seuil de l’intolérable en Libye. Les violents affrontements ayant opposé, lundi, une patrouille des forces spéciales de l’armée aux éléments du groupe jihadiste Ansar Ashariaa n’ont fait que le confirmer.

Depuis la chute de Kadhafi, les mouvements rebelles et les bandes armées qui ont combattu l’ancien régime ont pris une ampleur telle qu’ils échappent désormais à tout contrôle  et dictent leur loi dans plusieurs coins du pays.  Récemment , des violences  déclenchées  par les tirs de l’une de ces bandes  armées contre des manifestants pacifiques venus lui demander de quitter Tripoli, la capitale, ont fait 46 morts et plus de 500 blessés . Pour sa part, le groupe  Ansar  Ashariaa (les partisans de  la loi islamique) qui est composé d’anciens rebelles ayant combattu les forces loyalistes en 2011, sème la panique à l’est du pays notamment dans certains  quartiers de Benghazi, de Syrte et de Derna. Ce mouvement jihadiste prône la charia, la loi islamique, comme seule et unique source de législation en Libye et exige que la justice applique immédiatement la loi islamique. Plus grave, Ansar Ashariaa   a indiqué récemment, dans un communiqué,  qu’il ne reconnaissait pas  les institutions de l’Etat, ni les services de  sécurité. Le groupe jihadiste s’est  même payé le luxe de les qualifier de « forces maléfiques au service de la tyrannie. »

Il y a quelques semaines, à la suite de trois jours de violents combats entre milices en plein cœur de Tripoli, le Premier ministre libyen, Ali Zeidan, au cours d’une conférence de presse,  avait averti qu’une intervention des forces étrangères d’occupation serait possible sur le sol libyen si le chaos actuel persiste. « La communauté internationale ne peut pas tolérer un Etat en pleine Méditerranée, qui est source de violences, de terrorisme, et d’assassinat », avait  prévenu le chef du gouvernement. Quand bien même, cette intervention se ferait, elle devrait se donner les moyens de neutraliser les anciens jihadistes ayant participé à la guerre du Mali et qui ont élu domicile au sud de la Libye,  après le coup d’arrêt porté à l’offensive  islamiste. Il appartient également au gouvernement libyen d’intégrer la nécessité  impérieuse de mettre sur pied une armée et une police professionnelles pour s’attaquer énergiquement aux groupes armés afin d’amoindrir leurs capacités de nuisance s’il n’est pas possible de les mettre définitivement hors d’état de nuire.

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