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Dossier de la Rédaction

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La stratégie nationale de développement des infrastructures en préparation

Le Minepat a engagé la réflexion  mercredi à Yaoundé. Il manque au Cameroun des infrastructures.

 Dans le domaine routier notamment, le pays qui dispose de 51 300 Km de routes (environ 5 000 Km bitumés), présente la plus faible densité routière des pays d’Afrique centrale, avec 2,6 Km de routes pour 1 000 habitants. Outre les infrastructures routières, il y a l’énergie. Avec le deuxième potentiel d’énergie hydro-électrique d’Afrique après la RDC, le Cameroun pourrait produire  20 000 mégawatts (MW), soit plus de 115 milliards de Kwh, si ces ressources étaient mises en valeur. Alors que plusieurs investissements sont consentis dans ce domaine pour porter l’offre à 3 000 MW à l’horizon 2020, le pays réfléchit actuellement à un moyen de coordonner ses actions dans le secteur des infrastructures en général (transport, énergie, développement urbain, eau et assainissement, télécommunications, etc.) pour tirer sa croissance. C’est le sens à donner aux travaux qui se sont tenus mercredi à Yaoundé à l’initiative du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).

L’atelier ouvert par Janvier Oum Eloma, directeur général de la Planification et de l’Aménagement du territoire au Minepat est le début d’un processus qui aboutira à l’adoption d’un document servant de cadre d’orientation au développement des infrastructures. Les principaux défis du secteur des infrastructures portent sur leur réhabilitation, leur extension, leur disponibilité et leur accessibilité en adéquation avec la demande économique et sociale. Des domaines prioritaires ont été retenus : l’entretien et la réhabilitation du réseau routier ; l’aménagement et la création des routes rurales ; la construction des réseaux d’adduction d’eau potable  et le cas échéant, des puits et forages pour compléter le processus de fourniture par réseaux ; l’accès aux services énergétiques modernes, notamment en milieu rural.

Dans chacun de ces domaines, des projets sont déjà en cours. Dans le secteur énergétique, il y a les barrages hydro-électriques de Lom-Pangar, Memve’ele et Mekin. Signalons aussi le port en eau profonde de Kribi, le deuxième pont sur le Wouri, l’autoroute Yaoundé-Douala pour ce qui concerne les infrastructures de transport. Sans oublier le projet National BroadBand Network, les boucles optiques urbaines et les points d’atterrissement des câbles sous-marins dans le domaine des télécoms.

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