Le lancement des activités de leur organisation a eu lieu mercredi dernier à Yaoundé.

Dans le secteur du transport routier par camion, les acteurs sont unanimes sur le fait d’être sont un maillon essentiel dans les échanges commerciaux, autant à l’intérieur du Cameroun que dans la sous-région, notamment avec les pays comme la République centrafricaine et le Tchad. Dans l’exercice de cette activité, les professionnels du secteur font face à de nombreuses difficultés, à l’instar des tracasseries policières, de l’amateurisme et du manque de formation de certains conducteurs. Et la liste est loin d’être exhaustive. Pour parler d’une même voix, près de 500 promoteurs d’entreprises de cette branche du transport ont mis sur pied, en septembre dernier, le Réseau professionnel des transports routiers du Cameroun (Reptroc).

Dans la mise en œuvre concrète de leurs activités, cette association corporative a tenu mercredi 27 novembre à Yaoundé, sa première assemblée générale ordinaire au cours de laquelle les membres ont été installés, sous la présidence de Derphine Nnanga, sous-directeur de la circulation routière au ministère des Transports, représentant le ministre. Le président du Reptroc, Moïse Vokeng, a égrainé les mesures envisagées pour le développement du transport routier au Cameroun. Il s’agit entre autres de : promouvoir la formation professionnelle ; réduire l’infiltration des clandestins ; combattre l’amateurisme ; développer la sécurité routière et protéger le patrimoine routier ; œuvrer pour la réduction des temps et des coûts de transports et améliorer son efficacité. Des actions qui doivent restaurer la dignité du transporteur routier. D’où la devise, engagement-solidarité-progrès. Pour Moïse Vokeng, ce projet de rassemblement utile vise la participation ordonnée de ces professionnels à l’émergence du Cameroun en invitant chaque acteur au sérieux et à la compétitivité.