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Dossier de la Rédaction

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Industrialisation, plan directeur pour 2014

C’est l’une des informations du diner-débat du Gicam le 21 novembre dernier à Douala.

Le secteur industriel au Cameroun. 3500 milliards de chiffre d’affaires, 8800 travailleurs. 922 entreprises. Qui depuis le début des années 2000 connait un net ralentissement, selon le rapport 2009 du recensement général des entreprises. Un constat qui s’est vérifié en 2010, où la valeur ajoutée manufacturière dans le Pib du Cameroun est passée de 19,3% à 16,7% en l’espace de dix ans. 13,4% à l’heure actuelle selon Moïse Ferdinand Beke Bihegue , Secrétaire général du Syndustricam. Qui ajoute : « le secteur de l’industrie est celui qui présente le taux de croissance le plus faible, aux alentours de -2% et 2% entre 2000 et 2011 ». Avec des filières plastique, papier et carton en difficulté. Quelques informations extraites du diagnostic du secteur industriel, établi lors du diner-débat organisé par le Gicam, le 21 novembre 2013 à Douala.

Thème au cœur des échanges : « Politiques industrielles au Cameroun : l’émergence sera-t-elle possible sans protection de l’industrie nationale ? ». Une thématique qui pour Alain Blaise Batongue, Secrétaire exécutif du Gicam et modérateur de la soirée, était « inspiré par les projections optimistes qui font de l’Afrique l’Eldorado économique des années à venir ». Autre projection optimiste, celle du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi(Dsce), selon lequel le Cameroun doit acquérir le statut de Nouveau Pays Industrialisé. « Ce qui indiquerait que la part de la production manufacturière dans le PIB doit dès lors être de 23 à 24 % », a précisé Edouard Eba Abada, Secrétaire général du ministère de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique. Revenant sur l’action du gouvernement en vue d’atteindre les objectifs fixés, il a également annoncé : « En 2014, le Cameroun disposera d’un plan directeur d’industrialisation ». Outil de gestion dont l’élaboration a débuté en mai dernier.

Cet instrument, qui viendra s’ajouter aux précédents, interviendra dans un contexte difficile : accès difficile au financement des industries ; concurrence inégale des produits importés, comme les marchandises « asiatiques bon marché et pas toujours de bonne qualité », précision de Moïse Ferdinand Beke Bihegue ; coûts de matières premières importées trop élevés, dont est très dépendante l’industrie camerounaise ; environnement des affaires peu propice avec la corruption qui fragilise les investissements ; manque de formation adéquate des employés du secteur…

Et entre autres solutions, en plus de la mise à niveau des Pme du secteur agricole, il a également été demandé l’opérationnalisation des structures créées par l’Etat, un meilleur partenariat public-privé.



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