L’ultimatum donné par les autorités pour leur reddition arrive à expiration ce samedi.

Plus que deux jours pour se rendre et bénéficier des facilités promises par le gouvernement en vue de leur réinsertion sociale ou subir le sort du M23. Telle est l’alternative offerte par les autorités, jusqu’après demain samedi, aux groupes armés encore actifs dans l’Est de la République démocratique du Congo, ont rapporté mercredi des médias internationaux. Ainsi, dès dimanche, les rebelles pourraient commencer à subir les assauts cumulés des forces armées républicaines et de la brigade de la Mission de l'Onu pour la Stabilisation en Rdc (Monusco), si l’on en croit ces sources.     

Le gouvernent congolais a en effet lancé le 20 novembre dernier un plan de désarmement, réintégration et réinsertion sociale des membres des groupes armés nationaux. Seulement, le porte-parole du gouvernement, et ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende, avait alors indiqué que « la fin de l’ultimatum » n’était pas encore signée, selon Congo Times.info. Cependant, 11 jours plus tôt, le 9 novembre, le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku, annonçait un ultimatum de 15 jours à l’intention des groupes armés locaux pour leur reddition.

Quoiqu’il en soit, le président Joseph Kabila en tournée dans l’Est du pays depuis une semaine, s’est contenté d’exhorter les rebelles à déposer les armes et de demander aux populations de soutenir l’action de l’armée.

Jusqu’ici, les autorités font état de plus de 1500 redditions dans le Nord Kivu. Des ex-rebelles issus de milices d'auto-défense locales Maï-Maï du Masisi et de Rutshuru. Ils sont pour l’heure, regroupés à Bweremana, à environ 50 kilomètres au Sud-est de Goma. Mais plusieurs dizaines de groupes armés locaux dont les Raia Mutomboki, les Forces de défense nationale (Fdn), le M18 ou le M26, tardent à faire de même. Une quarantaine de mouvements rebelles au total écument l’Est de la Rdc, dont des rebellions basées dans les pays voisins. Ce sont notamment les Forces démocratiques de libération du Rwanda (Fdlr), les Forces démocratiques alliées - Armée de libération de l'Ouganda (Adf-Nalu) ou la rébellion burundaise des Forces nationales de libération (Fnl).