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Dossier de la Rédaction

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Quand culture rime avec développement régional

Les ministres chargés du volet culturel en Afrique centrale ont étudié cette possibilité jeudi à Yaoundé.

La culture. Un terme simple mais aux immenses contours. Qu’il s’agisse du théâtre, du cinéma, de la musique, des arts plastiques, entre autres, ou que l’on parle du patrimoine national, elle constitue un moyen incontournable pour l’évolution de la sous-région Afrique centrale. C’est du moins ce que pense Ama Tutu Muna, ministre des Arts et de la Culture du Cameroun, et ses homologues du Congo et de la République centrafricaine réunis jeudi à Yaoundé.

En présence de  Crispin Jaime Sangale Rondo, secrétaire général adjoint de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), et des représentants pour la sous-région de l’Unesco, Benoît Sossou, et de l’Organisation internationale de la Francophonie, Eric Poppe, ces responsables de la Culture dans la sous-région se sont concertés autour du thème : « La culture au cœur du développement économique de l’intégration régionale au sein de la Ceeac. » Le but de leur rencontre était de valider une stratégie, devant s’accompagner d’actions à mettre en œuvre à l’horizon 2015. Ladite stratégie veut se servir des capacités culturelles de la sous-région pour favoriser son accroissement économique. Pour cela, il faut détecter les points forts susceptibles d’être exploités. Chaque pays étant pleinement conscient de son potentiel culturel.

Une enquête menée par l’Unesco sur l’ensemble du territoire Ceeac entre avril et septembre 2013, a rappelé Benoît Sossou hier, a permis de réaliser un état des lieux complet et le profil culturel de chaque pays. De quoi mettre en place cette stratégie de développement culturel en fonction des besoins de chacun, et servir des intérêts communs. Le ministre congolais, Jean-Claude Gakosso, a plaidé pour la ratification de la charte de la renaissance africaine adoptée en 2006 par les chefs d’Etat africains, devant participer à cet accroissement culturel. « La chose culturelle est l’un des leviers du progrès social », a-t-il rappelé. Pour Ama Tutu Muna, la stratégie à adopter permettra l’amélioration d’organisation d’événements artistiques d’intérêt général, entre autres actions.

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