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Dossier de la Rédaction

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Cacao, il faut des producteurs plus jeunes

La 2e édition de la fête du cacao a mis l’accent sur ce processus en vue d’accroître les rendements.

 Dès l’entrée du Boulevard du 20 mai, espace réservé à l’exposition des produits dérivés du cacao, de jeudi à samedi dernier, l’odeur des fèves n’a laissé aucun visiteur insensible. On se serait cru dans une chocolaterie. Normal, c’est en ces lieux que s’est tenue la deuxième édition du Festival international du cacao (Festicacao) organisé par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), sous le patronage du ministère du Commerce (Mincommerce). Pendant trois jours, les cacaoculteurs ont su joindre l’utile à l’agréable à travers les conférences, les débats, la caravane et une exposition-vente. Les populations de Yaoundé, tout comme celles de Douala, Monatélé, Kumba et Batouri ont découvert le cacao sous toutes les formes.

En effet, les transformateurs ont fait goûter le chocolat en fontaine, le beurre,  la poudre, le jus, la liqueur, le caramel, les comprimés de cacao, etc. « C’est surprenant  de voir autant de produits qui découlent du cacao », a confié Armand E., enseignant. Occasion aussi pour les grands producteurs de faire de bonnes affaires. En effet, tous ces produits ont été vendus dans divers conditionnements à des prix oscillant entre 100 F et 50 000 F. A cette exposition, même le Mincommerce n’est pas resté indifférent. Luc Magloire Mbarga Atangana, venu encourager les producteurs, a affirmé qu’« on va dans la bonne direction. L’effort est mis dans la diversification et la présentation des produits ».

A Monatélé, où s’est déroulée jeudi dernier la conférence internationale du cacao sur le thème : « Jeunes, la relève », il a été question d’intéresser les jeunes à cette culture. Bien que la demande soit bonne sur le marché international, selon Luc Magloire Mbarga Atangana, « la filière a besoin d’être modernisée et avec des producteurs plus jeunes pour un meilleur rendement ». En effet, selon le CICC, l’âge moyen du cacaoculteur est estimé à 60 ans. Face à ce constat implacable du vieillissement du producteur, le programme dénommé New Generation mis sur pied par le CICC vise le rajeunissement durable de la force de production. Ceci à travers le soutien et l’accompagnement des jeunes formés dans les écoles agricoles. Les experts de la filière ont donc incité les jeunes à s’adonner à la cacaoculture. A cette occasion, les débouchés et les opportunités de la filière leur ont été présentés. L’implication des jeunes dans la filière permettra à coup sûr « de produire d’ici 2020, 600 000 tonnes de cacao, 300 000 tonnes de produits issus de la transformation, avec une amélioration de la consommation domestique et périphérique », a conclu le Mincommerce.  

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