Au rang des préoccupations, la rémunération des chefs traditionnels, la sécurisation de l’état-civil et les conditions de travail des autorités administratives.
Ils sont 12 948 chefs traditionnels de 1er, 2e, et 3e degrés dont les allocations mensuelles, décidées par le président de la République, sont prises en charge dans le budget de fonctionnement du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd). Face aux membres de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale dimanche dernier, le ministre René Emmanuel Sadi a souligné que la revalorisation du statut de la chefferie traditionnelle ainsi amorcée mérite d’être soutenue. Ce au regard du rôle important de cette institution dans la préservation de la paix et de la cohésion sociale.
D’un montant de 40,510 milliards de F, l’enveloppe budgétaire de ce département ministériel connaît une augmentation de 5 milliards de F par rapport à l’exercice qui s’achève. Au rang des autres priorités, il y a la poursuite du processus de décentralisation. C’est ainsi qu’au titre de la dotation générale d’investissement, l’une des composantes de la Dotation générale de la décentralisation, les prévisions du gouvernement s’élèvent à 5 milliards de F. Soit le double de ce qui a été alloué en 2013. La modernisation de l’administration du territoire, le renforcement des mesures de protection civile, l’amélioration des conditions de travail et de vie des autorités administratives, la réhabilitation de l’état-civil pour plus de 800 millions de F sont également au programme. De même que le Minatd prévoit également, dès le mois de janvier 2014, de lancer un programme de renforcement des capacités des élus municipaux issus du double scrutin du 30 septembre 2013.
