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Dossier de la Rédaction

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L’urgence d’agir en Centrafrique

6000 soldats pour sécuriser  ce  pays où  l’Etat s’est effondré. C’est certainement  la  solution qu’il faut apporter à la République centrafricaine immédiatement après la résolution des Nations unies autorisant le déploiement des  6000 casques bleus dans le cadre de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA)  pour sauver ce pays  du chaos.

La situation sécuritaire et humanitaire de la R.C.A. a atteint un degré de pourrissement  tel  qu’il est urgent d’agir ici et  maintenant sous peine  de voir cet  Etat sombrer définitivement.   Lorsque le sous-secrétaire général de l’Organisation des nations unies, chargé des opérations de maintien de la paix, Edmont Mulet, a effectué récemment  une tournée  dans ce pays à la tête d’une mission  tripartite Organisation des nations unies- Afrique centrale-Union africaine dans le cadre de la mise en place de la MISCA, il était clair que  la situation chaotique  de la Centrafrique avait atteint un point de non retour. Rien n’a  pu par conséquent être réalisé  entretemps pour sauver les meubles. Au contraire, le climat sécuritaire et humanitaire a continué de se dégrader. Même des hommes de loi sont victimes de cette dégradation puisqu’un des  leurs a été assassiné, il y a quelques jours, en compagnie de son garde du corps par des hommes sans foi, ni loi. Face à la démesure, les praticiens du droit ont battu le pavé pour protester contre cette nouvelle tuerie  alors qu’une décision des autorités débordées, interdisait cette manifestation.

 Certes, on sait que les  pays voisins de la R.C.A.  sont  mobilisés pour  soutenir la dynamique enclenchée par les Nations unies. Il  est également  évident qu’il  s’agira de commencer  par remettre de l’ordre à Bangui puis étendre progressivement le cordon sécuritaire dans les reste du pays .  Il faut également pouvoir  compter avec  les forces armées centrafricaines dignes de ce nom    et des responsables politiques et militaires autant  soucieux de  préserver la paix  du  pays  que  de sauvegarder  leurs  intérêts personnels . L’urgence d’agir est à la fois un devoir  pour la communauté internationale à l’égard d’un  Etat au bord du chaos ,  c’est aussi une responsabilité patriotique pour les Centrafricains qui devraient, enfin , se donner les moyens de transcender leurs divisions et leurs querelles légendaires pour éloigner les démons de la guerre, de la violence, du désordre, de la peur, de la famine  pour privilégier le débat constructif, la paix , la vie des populations,  la production nationale  et l’avenir du pays .

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