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Dossier de la Rédaction

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Affaire Etoundi Oyono, délibéré le 17 décembre

Le tribunal a fixé cette date lundi après les plaidoiries de la défense.

 Le verdict de l’affaire Oyono est attendu pour ce 17 décembre. Lundi, avant l’annonce du tribunal, l’heure était aux plaidoiries de la défense. « Etoundi Oyono, mon client, n’a pas plus de devoirs que les autres. Cela sous-entend qu’il n’a pas moins de droits aussi que les autres ». Me Assira a trouvé cette formule pour intéresser le tribunal à la cause qu’il a défendue pendant plus d’une heure. "Le procès est allé trop vite ". Voilà, un des points majeurs de sa plaidoirie. L’avocat estime que le tribunal avait besoin d’assez de temps pour examiner les différents aspects de l’accusation que le parquet a présentés de manière laconique d’après lui.

Il estime que le document falsifié qui amène Etoundi Oyono devant la barre et dont on l’accuse de « complicité de faux en écriture publique et authentique » n’a pas été "produit" à l’accusé, mais plutôt "présenté". Et que la production de ce document ne peut nullement être considérée comme un fait d’usage. Pour cette raison, l’accusation n’est pas fondée. Et si c’était le cas, « pourquoi les autres personnalités à qui les journalistes ont présenté le faux document ne sont-elles pas inquiétées par la justice ? », s’est interrogé l’avocat.

Le parquet a lié la présentation du document querellé à l’insertion publicitaire, ce que Me Assira regrette. « Le lien qu’on présente est artificiel », argumente-t-il. Il a terminé par un mot sur la procédure judiciaire qu’il a qualifiée de fragile. L’avocat a affirmé qu’il n’y a pas eu d’information judiciaire dans le cadre de ce procès. Le document accusateur n’a pas été transmis à Etoundi Oyono. Du coup, pour lui, l’objectif est loin d’être la recherche de la manifestation de la vérité.  

Comme son précédent confrère (Me Ndongo), Me Assira a soutenu qu’au plan territorial, l’article 294 du Code pénal justifie que le lieu du procès soit Douala. L’avocat a aussi contesté la compétence matérielle du Tribunal de Grande Instance du Mfoundi. « La supposée infraction est commise par des journalistes soupçonnés d’avoir diffusé des éléments dans la presse. L’article 77 de la loi sur la communication sociale confère à l’infraction la compétence d’un Tribunal de première instance », a insisté Me Assira. A la suite de son confrère, Me Nouga, a soutenu l’innocence de l’accusé. Au terme des plaidoiries de la défense, l’affaire a été mise en délibéré pour le 17 décembre prochain.  

 

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