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Livre: hymne à la patrie

Dans son recueil de poèmes, « Cameroun Ô Mulema » Simon Joël Eloundou rend hommage à son pays.

 L’amour d’un homme pour sa patrie, raconté en poèmes et recueilli dans « Cameroun Ô Mulema ». Simon Joël Eloundou, l’auteur, qui se dit poète philosophe, clame son attachement à sa « Terre chérie » tout au long des 44 pages de son ouvrage. Tant d’amour pour son pays, on se demande bien pourquoi. Cette question, Jean Claude Awono, de la Ronde des poètes, la lui pose dans ce qui sert de préface au recueil de poèmes. Sa réponse: « Le destin a voulu que je sois de cette terre. J’ai devoir de la bâtir et de la voir prospérer. J’ai décidé de donner mon cœur à ce pays. » Simon Joël Eloundou ne s’arrête pas à l’affection pour sa patrie, il explique avoir écrit ce recueil de poésies édité chez Ifrikiya pour s’adresser également à ceux qui ont perdu la leur. L’auteur retrace en prose les grandes lignes de l’histoire de ce pays qui lui est si cher. Un poème est dédié au « 1er janvier 1960 », un autre au « 20 mai 1972 », un autre encore est même consacré à la composition de l’hymne national.

Le livre regorge d’amour, au point de frôler l’addiction. Par exemple dans « Signe d’amour », le « mot-refrain » de l’ouvrage, avec un grand A, est ressorti dix fois, en dix lignes, dix vers… Quand on craint que ce plaidoyer pour le Cameroun ne s’extasie dans une frénésie aveugle, l’auteur surprend. Il se rappelle que tout n’est pas parfait dans sa bonne vieille patrie. Avec « Rigueur », il remonte les bretelles à ses compatriotes, leur demande de se mettre au travail, de participer à l’œuvre commune, entre autres. Et dans « Patriotes du ventre », il s’en prend à ceux qui « ont arraché ce qui leur restait de cœur et de conscience », pour s’embourber dans les turbines de la corruption, et dérober les trésors du peuple. Simon Joël Eloundou s’érige donc en défenseur du Cameroun, et tape sur les doigts de ces personnes qui ont laissé tomber leur pays. Ancien député junior, il a décidé d’étaler sa poésie dans des livres depuis 2002. Il est ainsi l’auteur de « L’enfant africain » (2006), « Les fleuves de la conscience », et plus récemment, sorti en 2012, « Demain sera beau ».

Monica NKODO

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