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Dossier de la Rédaction

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Les progrès réalisés contre le sida menacés par un financement incertain

Malgré les efforts soutenus des pouvoirs publics, le manque d’argent risque d’anéantir les avancées.

 De source introduite au Comité national de lutte contre le Sida (CNLS), les ressources disponibles sur financements publics et internationaux, pour satisfaire les besoins de prise en charge du Sida se chiffrent actuellement à 18.599.099.911 frs. Soit un gap de près de huit milliards et demi sur les 27.073.616.711 nécessaires. Des décennies après le début de l’épidémie, le financement des programmes de lutte contre le Sida reste problématique. Les principaux pays donateurs, à l’origine d’avancées majeures dans les traitements antirétroviraux et leur mise à la disposition des malades dans les pays pauvres, sont actuellement à court de liquidités. Et donc peu enclins à augmenter leur participation. « Alors même que les financements nationaux sont en hausse sensible, utilisés de manière plus efficace, et après des années d’investissements internationaux, l’apparition de bons médicaments, technologies et approches pour juguler l’épidémie, le succès n’est pas garanti. Faute d’argent », relève la revue médicale internationale Lancet Infectious Diseases.

Situation suffisamment grave pour justifier la visite au Cameroun, du 5 au 7 novembre 2013, du président du conseil d’administration d’Unitaid, conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies en charge des financements innovants, Philippe Douste-Blazy. Unitaid est chargé de centraliser les achats de traitements médicamenteux afin d’obtenir les meilleurs prix possibles, en particulier pour les produits à destination des pays en voie de développement. Spécialisé dans la recherche de nouvelles sources de financement, Philippe Douste-Blazy a ainsi profité de son séjour au Cameroun pour proposer une taxe sur les télécommunications, les compagnies pétrolières et les industries extractives en vue de financer la lutte contre la pandémie. Ces ressources pourraient alimenter le fonds d’achat pour assurer l’approvisionnement continu des ARV, dont la création a été suggérée par le ministre de la Santé publique et validée par le comité interministériel élargi aux partenaires.

Jusqu’à présent, les ARV étaient acquis grâce aux subventions du gouvernement camerounais, et au soutien de partenaires tels que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, IDA, l’Union européenne, ESTHER, MSF, FCB, entre autres. Les besoins ne cessant de croître, une mobilisation financière sûre et permanente est nécessaire.

 


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