Il a été réélu au poste de président de la Fédération camerounaise de boxe (Fécaboxe) le week-end dernier à Yaoundé.
On annonçait une élection sous haute tension. On annonçait même des pugilats. Mais le 30 novembre dernier, au cours de l’assemblée générale élective de la Fédération camerounaise de boxe (Fécaboxe) reprise à la demande de l’Association internationale de boxe amateur (Aiba), c’était plutôt calme. Bertrand Magloire Mendouga a été reconduit au poste de président de la Fécaboxe. Avec 33 voix sur 50, Bertrand Magloire Mendouga remporte le vote devant ses concurrents Blaise Ouaffo (13 voix), Max Sangbwa’a (4 voix) et Saïd Kamsouloum (zéro). Candidat au poste de secrétaire général, Boniface Nwaha a désisté en criant à la « mascarade ». Mais pour Bertrand Magloire Mendounga, « ce geste est normal en période électorale. Les résultats sont clairs, personne n’a triché », dit-il. Son souhait, « recommencer à travailler. Il faut recoller les morceaux puisque tout ce monde aime la boxe. Je ne vois pas ce qui viendrait encore créer un problème », ajoute-t-il, l’air optimiste.
Après son élection, Bertrand Magloire Mendouga pense à « remettre sur pied les équipes nationales ». En plus, « on boxe désormais sans casque. En 2012, on boxait encore avec les casques. Toute cette évolution montre que l’on devrait revoir notre fonctionnement ». Pour la saison, il faut penser à l’achever. « Je n’ai pas tenu de conseil d’administration instantanément parce que nous avons besoin de temps pour recoller les morceaux. Nous bouclerons probablement par un gala à Yaoundé ou à Ngaoundéré », rassure-t-il.
Bertrand Magloire Mendouga (président 2008-2012), déclaré inéligible par le ministère des Sports et de l’Education physique pour « manquement à l’éthique sportive » lors de l’élection du 13 mars dernier remplace à ce poste Justin Tchuem. C’est le recours en annulation du scrutin du 13 mars auprès de l’Aiba qui a conduit à la reprise. Parce qu’il est instructeur Aiba, Justin Tchuem est déclaré inéligible. Sur le sort réservé à ce dernier, on rassure : « Il est entraîneur national tant qu’il n’est pas remplacé ». Cette élection vient donc lever la suspension du Cameroun.
