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Dossier de la Rédaction

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Intervention en Centrafrique: la Misca, pour 12 mois

La force de l’Union africaine sera épaulée par les troupes françaises, selon la résolution de l’Onu qui doit être adoptée ce jour.

Un feu vert noyé dans le sang. L’adoption prévue ce jeudi matin de la résolution de l’Onu sur l’intervention militaire internationale en Centrafrique intervient après de nouveaux massacres dans le Sud-Ouest du pays. Au moins 12 civils d'origine peule (musulmans) ont été tués et une dizaine d’autres blessés dans la nuit de lundi à mardi dernier près de Boali, une ville située à 95 km au nord de Bangui. Leur campement a été attaqué par une milice d'auto défense villageoise chrétienne, a révélé hier une source militaire centrafricaine.

La fuite ces derniers jours d’ex-combattants armés de la Séléka observée dans la capitale du pays avait pourtant fait espérer une accalmie progressive en prélude à l’intervention. Ces nouvelles violences viennent justifier l’opération de la communauté internationale pour rétablir l’ordre dans le pays. Une intervention dont les grandes lignes ont été arrêtées mardi dernier par les 15 pays membres du Conseil de sécurité. Ainsi la dernière mouture du projet de résolution présentée par Paris donne mandat à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) pour se déployer « pour une période de douze mois », avec une clause de révision au bout de six mois, afin de « protéger les civils et de rétablir l'ordre et la sécurité par les moyens appropriés ». Le texte est placé sous le chapitre 7 de la Charte de l'Onu qui prévoit le recours à la force, autorise également les forces françaises présentes dans le pays à soutenir la Misca dans l'exercice de son mandat ». Une transformation éventuelle de la Misca en opération de maintien de la paix des Nations unies est aussi prévue selon le document et des recommandations y relatives devraient être formulées et présentées par le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, dans les trois mois. Un scénario déjà évoqué par la presse ces derniers jours, alors que son concept d’opérationnalisation sera peaufiné lors d’un mini sommet sur la crise centrafricaine prévu samedi prochain, en marge du sommet parisien sur la sécurité en Afrique.

En outre, il est prévu dans la résolution, la création d'une commission d’enquête sur les droits de l'homme, un embargo sur les armes à destination de la RCA et la menace de sanctions ciblées contre les responsables d'exactions et ceux qui tenteront de bloquer la transition politique en cours dans le pays.

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