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Dossier de la Rédaction

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Le livre en vitrine à Yaoundé

http://cameroon-tribune.cmLe premier Salon national lancé jeudi par le ministre des Arts et de la Culture.

Le livre partout, à donner le tournis. Des auteurs, des éditeurs, des lecteurs…. La centrale de lecture publique de Yaoundé fourmillait de monde jeudi. Du savant, de l’humour, de la foi, du sport, des grands hommes. Le choix de lecture est varié. Bienvenue dans cette sphère de littérature où des écrivains de renom comme Pabé Mongo et Gaston Kelman, côtoient des lecteurs ordinaires, fans des premières heures. Le ministre des Arts et de la Culture a voulu faire du premier Salon du livre de Yaoundé (Salya), un moment convivial.

Ama Tutu Muna, arrivée au petit matin hier, a elle aussi mis les mains au fourneau, donnant les dernières consignes, rassurant des exposants sur le début imminent de la cérémonie et accueillant des invités, notamment son homologue du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona. Avec lui, et accompagnée d’autres officiels, elle a fait le tour des stands. Dans ces mini-chapiteaux appartenant pour la plupart à des maisons d’édition, le livre s’est bien vendu. Un peu cher quand même… « C’est un salon, pas une foire », a rappelé un éditeur à un lecteur-acheteur, qui marchandait un bouquin. « Quand on voit les prix des livres ici, souvent à hauteur de 15.000 F, on comprend pourquoi les Camerounais ne lisent pas », s’est exclamé le client déçu, mais qui a tout de même acheté l’ouvrage tant convoité. « Je le veux vraiment, il a l’air intéressant », avouera-t-il plus tard.

Le site du salon est un véritable brassage, prenant des allures de marché entre ceux qui achètent et ceux qui vendent, s’assimilant à une foire-exposition entre ceux qui sont juste là pour présenter leurs dernières sorties et les autres qui font du « lèche-comptoir ». Aristide Samba, étudiant, stylo et calepin en mains, a passé toute sa visite à noter des titres d’ouvrages. « Je reviendrai », a-t-il promis.

Comme le Minac l’a annoncé à la présentation officielle du Salya et jeudi encore pendant son discours d’ouverture, « ce salon est une plateforme pour que les acteurs du secteur soient valorisés. » Les écrivains-amateurs l’ont bien compris. « J’ai mon manuscrit Monsieur, comment faire pour être publié chez vous », a demandé un homme au responsable du stand Ifrikiya. Le rendez-vous a été pris entre les deux hommes. Le message du Minac est également bien passé auprès des éditeurs, car les plus reconnus de la place étaient là : Afredit, CLE, Ifrikiya, L’Harmattan, Nouveaux horizons, Sopecam, entre autres n’ont pas hésité à s’installer. Les Editions Apic d’Algérie ou Sunshine de l’Inde, ont tout aussi bien répondu à l’invitation, parmi les étrangers. Une leçon inaugurale du Pr. Tabi Manga a campé le salon dans sa dimension intellectuelle. Les livres sont à découvrir et à déguster jusqu’à ce samedi.http://cameroon-tribune.cm


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