D’après les projections de la loi de finances 2014, les ressources internes devraient fournir plus de 80% du budget.

Recettes internes

Elles englobent les recettes pétrolières et non pétrolières. Les recettes pétrolières comprennent la redevance versée par la Société nationale des hydrocarbures (Snh) et l’impôt sur les sociétés pétrolières. Pour l’exercice 2014, l’Etat attend de la Snh une redevance de 546 milliards de F. Il s’agit d’une projection calculée sur la base de la production escomptée par la Snh, soit 30,1 millions de barils. 172 milliards de F sont attendus au titre de l’impôt sur les sociétés pétrolières. Ainsi, de manière globale, les recettes pétrolières sont projetées à 718 milliards de F contre 705 milliards en 2013, soit une augmentation de 13 milliards de F. Les recettes non pétrolières, quant à elles, sont projetées à 1985 milliards de F, dont 1 240 milliards des impôts et taxes, 638 milliards de recettes douanières et 107 milliards de recettes non fiscales. Ces recettes internes contribuent à plus de 80% au financement du budget.

Autres recettes

Elles sont projetées dans l’ensemble à 609 milliards de F pour 2014, contre 574 milliards de F en 2013. Elles sont constituées de 274 milliards de F de prêts projets, de 55 milliards de F de dons et de 280 milliards de F d’émissions de titres publics. La loi de finances 2014 prévoit 100 milliards de bons du Trésor assimilables (Bta) pour la trésorerie de l’Etat et 180 milliards d’obligations du Trésor pour les projets, remboursables après 2014.

Toutes ces projections ne seront atteintes que si et seulement si l’activité économique connaît un rythme soutenu. Et, de l’avis des certains analystes, les risques seront moindres en 2014, comparés à 2013. Ainsi, le taux de croissance projeté à 4,8% pourrait être dépassé.