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Dossier de la Rédaction

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Ces journaux sans directeur de publication

Des médias ayant pignon sur rue n’affichent pas de responsable de publication à l’ours.

 Omission ou absence délibérée ? Alors que la loi sur la communication sociale, du 19 décembre 1990 impose de publier le nom du directeur de publication, des journaux tels que Le Messager, Repères et Horizons plus, ne le font pas.

Pour ce qui est du quotidien de la Rue des écoles, Le Messager, édité à partir de Douala, il n’a plus de Dp depuis la démission de Jean Baptiste Sipa, il y a plus d’un an. Seule marque à la Une, le nom du fondateur, Puis Njawé. « Pour savoir pourquoi Le Messager n’a plus de Dp, il faut poser la question aux ayants droits de Pius Njawé », répondait au téléphone hier, Jacques Doo Bell, secrétaire général des rédactions du journal. « La succession du fondateur du Messager ne s’est pas encore mise d’accord pour désigner un autre Dp, parce que nous sommes encore en procès au tribunal de grande instance du Wouri », indique Njawe Ombede Pierre Jules. Il affirme que c’est quand la justice règlera la succession que le problème du Dp trouvera une solution. La dernière actualité en date étant la tentative de  nomination de Jean Vincent Tchienehom le 18 juillet 2013 à ce poste. La nouvelle a été rendue publique, puis infirmée le 19 juillet 2013.

Pour le journal Repère, le nom du Dp est bien mentionné : R.Touna. Mais l’initiale en lieu et place du prénom suscite des interrogations. Richard Touna, le fondateur du titre en effet décédé il y a près de cinq ans. Qu’est donc ce « R » ? S’agissant d’Horizons plus, depuis cinq ans qu’il paraît, il n’a jamais affiché de nom de Dp. A la limite, dans son ours, on voit seulement figurer un numéro de téléphone. Or, c’est l’une des publications économiques les plus introduites dans les milieux d’affaires et décisionnels. On retrouve ce journal dans la plupart des salons et salles d’attente de ministères et entreprises. Joint au téléphone, Joseph Kuaté, Dp de Horizons plus souligne qu’il « met en avant le produit plutôt que le nom du promoteur pour des raisons commerciales pour éviter de lier le journal à la personne. Mais mon nom est sur tous les papiers officiels de la publication », rassure-t-il.

Certes, dans le cas de Horizons plus, il s’agit d’un journal gratuit. Mais l’article 79 de la loi du 19 décembre 1990 fait obligation à toute publication dans le champ de la communication sociale de dire à ses lecteurs qui sont ceux qui contribuent à son information. Et surtout qui en est le responsable. Selon le principe de la responsabilité pénale et personnelle du Dp en cas d’infraction commise par voie de presse, il est important de savoir vers qui les lecteurs de ces trois publications pourront se tourner. Entre autres, les autorités publiques pour exercer un droit de rectification ou les autres citoyens pour exercer leur droit de réponse. Ou peut-être pour ester en justice. Des « clients » potentiels pour le Conseil national de la Communication ?

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