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Dossier de la Rédaction

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La Sopecam porte de nouveau le deuil

Vincent Essama Owona, employé à la direction technique de la Sopecam, a succombé mardi dernier à la maladie qui le rongeait depuis quelques mois.

 Comme l’air de rien, sans crier gare, Vincent Essama Owona, plombier en service à la direction technique de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (Sopecam) s’en est allé. Trois jours que la nouvelle de sa mort est tombée. Mais la douleur est encore perceptible chez ses collègues de service plongés dans le désarroi. Parlant du plombier en service à la direction technique, les avis sont unanimes. « Il était un rassembleur et entretenait des rapports chaleureux avec tout le monde », se rappelle Jean Hyacinthe Etoundi, un technicien.

Avant le coup de fil de son épouse annonçant son deuil dimanche soir, ses collègues de service avaient engagé une quête pour aller lui rendre visite sur son lit de malade. Mais la mort est intervenue plus tôt. Pour Patrice Gervais Amougou, chef de service du Budget et de la Comptabilité, président du club As Sopecam, Vincent Essama Owona, ancien sociétaire du club Etoile filante de Garoua était un sportif hors pair. « Il était toujours ponctuel aux entraînements. Passionné de football, il a œuvré avec acharnement à la réussite de l’équipe qui a engrangé une dizaine de trophées. »

C’est en 1987 que Vincent Essama Owona est recruté à la Sopecam. Suite à une vague de licenciements, il est compressé en 1993. Il est réembauché en 2002. Rassembleur et ouvert d’esprit, il entretenait de bons rapports avec son entourage. Il décède à l’âge de 57 ans, laissant derrière lui, une veuve et sept enfants.

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