Une récente rencontre entre Cud et associations a porté sur le maintien d’une ville propre.

Pour une ville de Douala propre et accueillante, tout le monde doit s’impliquer. La société civile aussi. Pour la troisième année, une réunion Cud, associations et Ong s’est tenue mardi à Douala. L’organisation de cet événement part du constat selon lequel Douala compte plusieurs associations dont l’objet est de servir de relais entre populations et collectivités locales.

Ainsi, depuis trois ans, la Cud convie ces associations et Ong à travailler sans relâche pour améliorer les conditions de vie des populations, mais à œuvrer aussi pour le civisme et le respect de l’environnement. Thème des rencontres cette année, « Halte au désordre urbain ». Il s’est agi pour le délégué du gouvernement auprès de la Cud, Fritz Ntonè Ntonè, d’exhorter les participants à la protection du patrimoine urbain, et à la préservation de l’environnement de Douala.

En disant halte au désordre urbain, associations et Ong qui sont des relais entre la Cud et les populations s’engagent à œuvrer pour un changement radical des habitudes et des mauvaises pratiques (occupations anarchiques du domaine public par des commerces, laveries, dépôts de matériaux, etc.). L’insalubrité, la dégradation des infrastructures, la délinquance routière et bien d’autres fléaux sont également ciblés. Dans la foulée de cette édition, la Cud mettra sur pied une plateforme de sensibilisation, d’éducation et de formation des populations à travers les associations, les chefs de quartier et les communes d’arrondissement. Les rencontres seront désormais trimestrielles suivies des plans d’actions et d’évaluation.