C’est l’évaluation faite mardi à l’occasion de la 4esession du Conseil conjoint de mise en œuvre de l’Apv/ Flegt.
« Je peux vous confier que le Cameroun vient en tête des pays qui ont conclu ce type d’accord avec l’Union européenne (UE). C’est ici que les développements sont importants. » Dixit, l’ambassadeur, chef de délégation de l’UE, Françoise Collet. C’était à l’occasion de la 4e session du Conseil conjoint de mise en œuvre de l’Accord de partenariat volontaire (Apv/Flegt) entre le Cameroun et l’UE tenue hier à Yaoundé. Et de poursuivre : « l’UE est très engagée et certains de ses membres notamment la France et l’Allemagne, à accompagner le Cameroun pour une bonne gestion de ses ressources forestières. »
A cette réunion, le ministre des Forêts et de la Faune (MINFOF), Ngole Philip Ngwese, a relevé quelques problèmes. « Nous avons eu avec l’accord de nos partenaires européens à choisir un consortium, SGS Helvetas, qui devait développer une application devant nous permettre de gérer les questions de traçabilité du bois. Et il se trouve que la structure n’a pas produit les résultats escomptés. Raison pour laquelle le travail qu’elle a présenté a été disqualifié », a-t-il ajouté. C’est pourquoi l’option retenue a été celle de développer le système de gestion de l’informatique forestière (SYGIF) sur la base des acquis du travail effectué par le projet de traçabilité. « Cette option a été acceptée par la partie européenne et nous entendons la financer sur le fonds commun PSFE. Nous sollicitons un appui technique de la partie européenne. Dans les mois à venir, nous réglerons toutes les questions de traçabilité », a conclu le ministre. Au terme des échanges, un programme de travail a été adopté afin de permettre au Cameroun de jouer sa partition aussi rapidement que possible dans l’approvisionnement du marché européen en bois légal.
