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Dossier de la Rédaction

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Mali : un danger permanent

Il  est  clair que  les  jihadistes ont été affaiblis  à la suite du coup d’arrêt porté à leur offensive au nord du Mali. Ils  ne se sont, pour  autant, jamais avoués  vaincus. L’attaque  à la voiture piégée perpétrée, samedi dernier, contre la seule banque en service à Kidal, au nord-est du Mali, qui  a provoqué  la mort de deux soldats sénégalais de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma) confirme que non seulement les islamistes n’ont jamais renoncé au combat mais aussi et surtout, ils tiennent à signaler leur présence dans certains coins du Mali par des actes spectaculaires.

Malgré la puissance militaire déployée au Mali,  aucun observateur ne s’est jamais douté de la capacité de nuisance des islamistes.  La revendication de l’attentat de samedi dernier par les moujahidines (combattants) de l’Azawad comme une réponse destinée aux pays africains qui ont soutenu l’intervention française au nord du Mali n’est  ni nouvelle, ni  surprenante.  Les  islamistes  ont déjà commis des attentats, dans ce sens, notamment à Arlit et Agadez au Niger.

  Survenant après d’autres atteintes à la sécurité au nord du  Mali, entre autres, la tension suscitée  par la remise des lieux stratégiques de Kidal au gouvernement malien, les manifestations ayant empêché à l’avion du Premier ministre d’atterrir à Kidal, l’assassinat de  deux journalistes français,  ce nouvel attentat atteste que l’insécurité perdure à Kidal en particulier et dans les  trois régions du nord en général. D’autant plus que les Touaregs regroupés sous la bannière du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) n’ont jamais  souhaité se plier  à une quelconque opération de désarmement et qu’ils  ne sont jamais distants des  mouvements islamistes  radicaux à l’image de Al  Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ou du Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

L’islamisme s’intéresse de nouveau  au  Sahel où il dispose d’un  espace longtemps exclu de la surveillance des forces étatiques et qui est habité par des populations appauvries et frustrées à majorité musulmane et qui ont souvent entretenu une culture de la violence.

Le sommet sur la sécurité dans la zone sahélo-saharienne qui s’est tenu, le mois dernier,  au Maroc n’a pas réussi à infléchir la courbe de l’insécurité  dans  cette  vaste zone  qui s’étend dans plusieurs pays . Encore moins le récent sommet nigéro-mauritanien. D’où la nécessité de redoubler de vigilance et d’accroître les moyens matériels et humains pour faire reculer ce fléau.   


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